Priorité à Champi.

« Nuage du Loup, attends moi ! »
Il rit, devant elle, et accélère, tandis qu’elle halète, incapable de le rattraper. Il lui paraît immense. Il fait de grands bonds, va de plus en plus vite, alors qu’elle a du mal à courir. Elle l’appelle à nouveau, mais il grandit, devant elle, bien qu’elle ne change pas de taille. Il fait des bonds de plus en plus longs, il est fort et puissant, elle doit lui arriver en bas de l’épaule. Elle ne comprends pas ce rêve. Puis il change, peu à peu. Il prends l’apparence du père de Larme. Elle hurle. Elle fait volte face, recommence à courir, mais elle peine à lever ses pattes. Lui, il reprends sa course rapide, la rattrape en un rien de temps. Il se penche sur elle, la plaque contre le sol, et a un rire mauvais. Elle est si près de sa truffe que..

« Le Clan des Etoiles m’a envoyé un signe. »

« J’ai rêvé qu’on faisait la course, puis tu devenais mon père, et il tentait à nouveau de me violer. A ce moment, je me suis réveillée. Je suis sûre que c’est un signe pour me dire que sous une certaine personne se cache un monstre, mais ça ne peut pas être toi.. Enfin, ce n’est pas toi, hein ? »

« Croc de Loup ! »
« Oui, Fleur de Feu ? »
« Etoile de Larmes m’a demandé d’aller chasser ! Encore ! »
« ... Va dormir, Fleur de Feu. »

Et c’était comme ça depuis des mois. Et il en avait marre, le Croc de Loup, de réparer toutes les conneries de sa sulfureuse meneuse qui pensait plus à comment mettre les mâles sur sa litière qu’à son Clan, qui s’appuyait tout entier sur les décisions du grand mâle. Qui était lieutenant, et non meneur, il est bon de me préciser ! Croc de Loup commençait à en avoir sérieusement marre de devoir pourrir ses journées à courir d’une patrouille à l’autre pour modifier les ordres de leur meneuse, ordres totalement stupides et sans fondements. Demander à un chat qui a chassé toute la journée de partir en expédition de chasse ! Non mais sans blague ! Un jour viendrait, un jour béni pour lui, où il pèterait les plombs et où il enverrait chier Etoile de Larmes et ses ordres irréfléchis. Et ce beau jour, il prendrait la tête du Clan puisque l’irresponsable leur servant de meneuse s’enfermerait dans une dépression incroyable. L’amour fait des miracles. Oui, parce qu’en plus, cette stupide chatte était folle amoureuse de lui, lui qui la méprisait comme un barge pour ce qu’elle avait fait. Il était d’ailleurs le seul à savoir il semblerait ... Que leur chère meneuse adorée avait tué Etoile Dansante pour prendre le pouvoir. Tout ça pour quoi, hein ?! Pour avoir neuf vies et rien foutre de ses journées alors que c’était normalement son rôle ?!

Remâchant sa haine, le grand chat regarda du coin de l’œil la femelle qu’il avait congédiée qui allait se coucher, rompue de fatigue d’avoir chassé et patrouillé. Etouffant un soupir contrit, il se dirigea vers la tanière des apprentis pour aller chercher Nuage de Faucon, et l’entraîner à la chasse ou au combat, ce qui serait le mieux pour lui. Qu’Etoile de Larmes assume les conséquences de ses actes irréfléchis, lui, il avait un jeune chaton éperdu d’admiration envers lui à entraîner. Oui, parce qu’en plus de ça, son apprenti semblait lui vouer une admiration sans bornes, le dévorant de ses yeux pétillant d’extase. Le jeune chat voulait toujours faire au mieux pour ressembler à son idole, un chat plus grand que la moyenne, au calme d’acier impressionnant, beau à faire pâlir cet homosexuel d’Apollon ... Lui, Croc de Loup. Si ce n’est pas atroce ça. Eh oui, le chat aurait préféré être traité comme un chat lambda, une fois de temps en temps. Nuage de Faucon et lui s’entraînèrent à la chasse durant deux heures, le grand matou perfectionnant les techniques hésitantes du petit apprenti avide d’apprendre sous sa tutelle. Vers les environs de midi, il décida de lui enseigner les techniques de combat avant de ramener leurs proies chassées au garde-manger du Clan. Sauf qu’avant qu’il n’élève cette idée, un apprenti roux déboula en hâte, et aussi très essoufflé, pour lui dire qu’Etoile de Larmes avait besoin de lui. Il ne cacha pas son grognement de mépris. Elle était incapable de se débrouiller sans lui, cette vermine immaculée !

Avec les deux apprentis, ils ramassèrent les proies et les ramenèrent au garde-manger, recevant les félicitations du reste du campement pour leur chasse fructueuse. Le chaton roux se rengorgea, un coup de patte du lieutenant lui rendit son humilité. Il baissa les oreilles, avouant ainsi qu’il ne faisait que porter ce que d’autres avaient chassés. Affamé, le lieutenant décida que sa vénérée meneuse attendrait qu’il soit rassasié. Prenant trois campagnols, il les engloutit rapidement, ce qui le cala quelque peu. Un regard vers le garde-manger plein à craquer suffit à le persuader qu’il avait le droit d’en prendre un de plus. Il jeta son dévolu sur un lapin dodu qui finit rapidement dans son estomac, puis il jeta les os dans la fosse et se dirigea vers la tanière d’Etoile de Larmes, méfiant. Qu’est-ce qu’elle voulait, encore ? Il entra dans la tanière et ne prit même pas la peine de la saluer, puisqu’elle-même ne le faisait pas, attaquant dans le vif du sujet. Il s’assit et enroula majestueusement sa queue autour de ses pattes, se redressant de toute sa hauteur, comme pour lui faire remarquer qu’il était grand, et elle, misérablement petite.

« Tiens donc, un signe du Clan des Etoiles ? »

Ironie perceptible que la meneuse ne perçut toutefois pas. Selon l’imparable logique du félin gris et blanc, quand on recevait un message du Clan des Etoiles, on n’en parlait pas à son lieutenant, mais au guérisseur. Concept que la petite chatte ne semblait pas assimiler correctement. Mais bon, on ne pouvait pas lui en vouloir, pensait avec dépit le lieutenant, la seule chose qui intéressait cette vénale demoiselle était d’être la plus belle et la plus immature possible. Dans un langage usuel ne trouvant pas sa place dans une conversation de gradé, on appelle les filles comme ça des pétasses. Eh bien, en toute honnêteté, c’était comme ça qu’il la voyait, comme une pétasse. Quand la chatte blanche lui expliqua son rêve, le chat ne put s’empêcher d’ouvrir grand ses magnifiques pupilles vertes. Elle plaisantait là, non ? Elle confondait un bête cauchemar avec un signe des Etoiles ? Voilà qui pouvait fâcher leurs ancêtres ! Deux options s’offraient à lui. Tourner ça en dérision et la faire marcher pour se payer sa tête, ou lui dire que ce n’était qu’un rêve. Il choisit finalement de marier les deux options, se demandant si cette imbécile éperdue d’un amour sans lendemain le remarquerait.

« Ce n’était peut-être qu’un cauchemar. Mais si ce n’en était pas un, il faut voir qui serait cette obscure personne qui ferait des actes à tort et à travers. Enfin, la personne qui serait un monstre, autant que pour lui que pour son Clan. Tu as une petite idée ? »

Regardez bien. Le chat venait d’insidieusement se trahir, avouant sans le moindre problème qu’il pensait que le monstre était sa meneuse. Mais elle ne le remarquerait pas ... Comme d’habitude, il n’y avait qu’une bonne gueulante qui pouvait lui remettre les idées en place.

« Que me caches-tu, Croc de Loup .. ? »

« En fait j’ai compris.. Tu sais qui est ce chat, mais tu me le caches, pour le protéger.. Mais ce n'est rien. Tu es mon plus fidèle guerrier, mon bien-aimé Lieutenant. Quand j'aurais trouvé l'ordure qui attirera le malheur sur mon clan, je le tuerai ! Et si je ne suis plus en état de le faire, je te demande de bien vouloir t’en acquitter à ma place. »

« Ce minable va mourir, lorsque je l’aurais trouvé ! J’apprendrais tous ses crimes, quand il les aura avoué, au Clan ! Jure moi de me le rappeler, Croc de Loup. Je vais m’occuper de ce pouilleux, de cette traînée ! Il va payer pour avoir attiré les foudres du Clan des Etoiles sur mon Clan ! »

Les moustaches du chat frémirent imperceptiblement, signe qu’il était mort de rire. La réaction de la meneuse était on ne peut plus cocasse. Elle était tassée et semblait réfléchir à ses paroles comme si celles-ci étaient divines. Elle se passa un coup de langue sur le poitrail, et il retint à grand-peine un sifflement moqueur. Franchement, qu’est-ce qu’elle foutait en meneuse de Clan, hein ? Elle passait ses journées à manger et dormir tout en minaudant avec les mâles et draguer son lieutenant qui n’en avait strictement rien à foutre, de la petite blanche. Il ne répondit pas à la question de la meneuse, luttant intérieurement contre une énorme envie d’éclater de rire en se roulant par terre. Ne comprenait-elle pas, cette stupide chatte, que le monstre était elle, elle qui avait tué le meneur pour prendre sa place, et tout ça pour ça ? Faire plus de foi d’un stupide rêve que de la réalité ? Une envie frustre prit le lieutenant, qui la combattit avec difficulté. Mettre une grande baffe à la femelle et la jeter pour la remettre dans le droit chemin, qu’elle s’occupe de son Clan comme elle était sensée le faire. Puis la chatte passa en action.

Le lieutenant se leva brutalement alors qu’elle se dirigeait vers elle, en déduisant qu’elle pensait que le monstre, c’était lui. Mais elle se planta devant lui, enfonçant son regard bleu dans le sien. Quoi, qu’est-ce qu’elle voulait, encore ? La réponse de la meneuse le laissa abasourdi. Sa mâchoire inférieure se décrocha sous la surprise, mais il la releva bien vite en contemplant la lueur farouche dans le regard de la petite chatte qui semblait maintenant impressionnante. Oui, mais totalement barge aussi. Elle venait de dire qu’elle attraperait le coupable et le tuerait ... Ou qu’il devait le faire si elle échouait. Mh. Et dans ces moments-là, a-t-on le droit de dire à la meneuse que le monstre en question, c’est elle ? Rien que pour la voir se rouler par terre en essayant de se tuer. Et en chat galant quand ça l’arrange, Croc de Loup assènerait le coup de grâce pour enfin mener son Clan vers autre chose que la décadence et l’anarchie. La chatte fit demi-tour, rappelant un bref moment une antique meneuse à Croc de Loup, une chatte que nul ne pourrait jamais oublier, qui avait mené son Clan avec droiture et justesse. Etoile Bleue du Clan du Tonnerre. Elle avait un peu foiré à la fin de sa vie, mais elle restait un symbole pour tous. Et en ce moment précis, Etoile de Larmes lui faisait penser à Etoile Bleue à la fin de sa vie : une chatte définitivement barge qui ne recouvrirait la raison qu’à la fin de sa vie, au moment exact où les hérauts du Clan des Etoiles viendraient la chercher. Etoile de Larmes recouvrirait-elle sa raison à la fin de sa vie ? Le lieutenant en doutait fortement. Sa raison, elle l’avait, et jamais elle ne mènerait mieux son Clan que maintenant. C’est-à-dire les grandes promesses et la responsabilité au lieutenant.

« Oui, comme d’habitude. »

Le grand chat se rassit, dressant ses oreilles vers le plafond de la grotte et entourant ses pattes de sa queue touffue, son regard vert semblant sonder la ridicule petite meneuse, qui pensait être si puissante alors qu’elle ne servait à rien d’autre que mettre le bazar et l’anarchie dans un lieu qui se portait bien avant sa naissance. Un court instant, Croc de Loup pensa à Etoile Sanglante, une meneuse exceptionnelle du Clan du Vent, qui avait mené les siens à la ruine pour tuer un autre meneur. C’était exactement ce qu’il se passait, sauf que la petite chatte blanche menait le Clan à la ruine par incompétence. Etoile Sanglante, elle, avait su mener le Clan du Vent d’une bonne façon, et Croc de Loup eut envie qu’elle descende de son céleste nuage pour mettre une raclée à la vermine blanche se tenant devant lui, histoire de lui apprendre ce que tuer pour mener un Clan signifiait. Elle prit à nouveau la parole, et là, le chat ne put s’empêcher de pouffer de rire, très brièvement. Un pouilleux, une traînée ? Excellent ! Il n’aurait jamais trouvé ainsi les mots pour caractériser sa meneuse ! Une traînée qui avait dragué pour être lieutenant et tué pour être chef, qui draguait son lieutenant depuis toujours, et une pouilleuse qui passait ses journées à ne rien foutre en déléguant le reste sur le lieutenant dragué en permanence. Il eut un sourire ironique en se disant qu’elle était vraiment aveugle, cette imbécile qu’il méprisait au plus haut point. Mais il lui fallait rectifier le tir avant qu’elle ne se doute qu’il savait que c’était elle. Tout d’abord, implanter les germes du doute et de la suspicion, et ensuite, la laisser mariner jusqu’à ce que ça siffle de rage.

« Certes, une pouilleuse, une traînée et une arriviste. J’ai des doutes quant à son identité mais je pense avoir découvert la bonne personne. Je t’en dirais plus quand j’en aurais appris plus. »

Tsssk. Pauvre conne, va.

« Ho que non, Croc de Loup.. »

« Dis moi qui est ce chat. Si tu le trahis, si tu t’attires ses foudres, grand bien t’en fasse ; sache que je ne laisserai pas un félin attirer le courroux du Clan des Etoiles sur ma tribu sous prétexte que c’est un de tes amis ! »

« .. je te jure qu'il va payer, et je vais m'occuper de son affaire, et il ne pourra plus jamais trouver asile dans la forêt ! Si il reviens un jour sur les terres du Clan de l'Orage, je le.. »

« Ha, Croc. Tu ne parleras de notre conversation à personne, tu as bien entendu ? »

La petite chatte blanche lui tint tête. Impressionnant, elle peut donc faire autre chose que penser à elle et se créer des délires dans lesquels elle était en danger ? Le chat poussa un petit soupir de frustration qu’il ne chercha même pas à cacher, pendant qu’elle déblatérait des conneries sur une quelconque invasion. Elle tournait dans la pièce comme un moustique perturbateur et turbulent, et il la regardait sans la voir, se contentant de la suivre du regard. La regarder tourner encore et encore. Ne sais-tu faire que ça, Etoile de Larmes, tourner autour du pot ? Toute envie de rire l’avait quitté, parce qu’il se sentait ... De trop. Il aurait pu s’en aller et la laisser papoter dans le vent qu’elle ne l’aurait pas remarqué, du moins pas de suite. Dans sa tête, le jeune félin repensa aux listes des tâches à exécuter. Remplir la réserve, nommer des apprentis et des guerriers, entraîner les petits jeunes ... Bref, il n’écoutait plus sa tordue de chef parler. Celle-ci finit par s’asseoir et lui posa une question, limite angoissée, qui le sortit de ses songes. N’en parler à personne ? Et en plus elle lui disait ça comme un ordre ? Le chat étira un fin sourire, et finit par éclater de rire, un rire moqueur, incontrôlable et incontrôlé. Il rit quelques secondes, durant laquelle la chatte blanche resta estomaquée, et se tut brusquement, prêt à reprendre.

« Ca va, Larme Ephémère, arrête tes conneries, tu veux ? »

Non, il ne voulait plus cacher sa haine envers sa chef, et comptait bien lui montrer son mépris, raison pour laquelle il utilisait son nom de guerrière au lieu du nom de chef, nom qu’elle avait de toute manière usurpé.

« Je ne parlerais de ceci à personne puisque cette discussion était nulle et sans intérêt. Il n’existe d’ennemis que dans tes songes délirants et les cauchemars dont tu oses porter la source au bienveillant Clan des Etoiles. Pauvre folle. Oui, jeune chatte, tu es folle. »

Toute envie de rire ayant disparu, il se leva et s’approcha de la petite chatte, la dominant de toute sa hauteur.

« C’est comme ça qu’un chef doit assumer sa charge ? Etoile Sauvage a fait preuve de plus d’intérêts que toi, de même qu’Etoile Dansante, bref fut son règne. Bizarrement bref, n’est-ce pas ma chère ? Inutile de me sortir le coup de la patrouille, je sais que c’est toi qui l’a tué, et tout ça pour quoi ? Pour te pavaner, avec ta fourrure blanche bien lustrée ? Donner des ordres aussi débiles qu’inconsidérés aux guerriers et aux apprentis, et avoir pour lieutenant un mâle que tu dragues nuit et jour au point de lui faire péter les plombs ? C’est ça, pour toi, être chef ? »

Il se tut puis reprit, de sa voix étrangement calme.

« Le Clan de l’Orage se portait bien mieux sans toi. J’en ai marre d’être constamment derrière chacune des patrouilles pour leur donner des ordres rationnels. Apprendre à monter aux arbres ! Mais qu’est-ce qu’on en a à foutre, dans une zone marécageuse et plate, de savoir grimper à un arbre ? Tu mènes notre Clan à sa ruine à cause de tes prétentions de gloires dont tu n’assumes même pas les responsabilités, déchargeant tout sur ton précieux lieutenant. Ton précieux lieutenant te dit merde. Je vais être clair, d’accord ? Soit tu te reprends immédiatement pour mener le Clan normalement, comme tout bon meneur doit le faire, soit tu abdiques et tu me laisse ta place. Sache que si tu n’abdiques pas et que tu refuses de te reprendre, je me verrais forcé, pour le bien du Clan, de faire un coup d’état et de prendre ta place de force. »

Le chat finit par s’asseoir, fixant toujours la pseudo meneuse de ses yeux verts.

« Je te méprise, Larme Ephémère. Il fut peut-être un temps où nous étions bonnes connaissances, mais depuis ton accession au rôle de chef, je te voue une haine et un mépris sans bornes. Et parce que je te méprise, je ne mâcherais pas mes mots. S’il y a un monstre dans l’histoire, libre à toi de considérer que c’est moi, qui te parle si durement, ô pauvre petite chatte éplorée. Mais à mes yeux, et également pour le Clan, le monstre, c’est toi. Toi qui ne fiches rien et qui passe ton temps à te pavaner telle une pétasse. »

Et finalement, il se leva, tournant le dos pour quitter la grotte, immensément fier de sa harangue venimeuse.

« Bonsoir, Etoile de Larmes. Si tu me cherches encore, sache que je serais en train de remplir les devoirs qui t’incombent, c’est-à-dire créer des groupes de chasse et des patrouilles, menant tour à tour l’un et l’autre et en y entraînant mon apprenti. »

Et sur ces mots, il sortit de la grotte, les yeux brillants de satisfaction.

[ A plus là x). ]

Tu me feras pleurer, et tu auras bien raison.

Pam. Pam.
Je sens que je tombe, tombe, tombe loin de toi, tombe dans le néant. Pam. Pam. J'entends mon coeur qui bat, bat, bat, dans une lente agonie. Pam. Pam. Sonne, sonne, sonne, au loin, le glas, le glas froid et strident, qui vrille mes timpans et déchire mon âme.
Pam. Pam.
Deux gouttes de cristal s'écrasent au sol, bien pâles reflets de ma détresse.

« Qu'ai-je fait.. Mais qu'ai-je fait !? »