Désespoir ?

[Précision désolé, Aile n'est pas immaculée x) En fait elle est constellée de taches rousses mais j'ai pas trouvé de chat comme ça sur Google ^^]

Petite Aile revenait d'un courte promenade autour du camp, comme un sentinelle. Il fallait bien se promener quelque part, ne pouvant pas sortir du Camp. Elle avait observé un à un les membres du Clan. Comme d'habitude, elle l'a assez répété. Ils étaient tous affalés devant les tanières. Sa promenade avait été totalement inintéressante. Néanmoins, elle était un peu fatiguée... Tandis qu'elle se dirigeait lentement, tranquillement vers son lieu de prédilection - à savoir la pouponnière -, quelqu'un l'appela.

Elle se retourna mollement. Mais qui pouvait bien l'appeler ? Elle scruta les environs puis vit, en plein milieu de la place, Petit Buisson. Il lui faisait signe. Elle n'avait pas vraiment envie de voir qui que ce soit maintenant mais elle ne pouvait pas refuser. Tandis qu'elle se remémorait les paroles de Reflets d'Épines au sujet de sa vie sociale, elle avançait vers le chaton. Puis, d'une voix qu'elle voulait amicale, elle bafouilla :

Ouah ! Quel dialogue passionnant ! Elle se força alors à afficher un sourire. C'était étrange. Non habitué à ce genre de procédé, elle ne savait pas si elle était en train de faire une grimace ou autre chose. Pas évident de se dérider quand on est restée fermée 2 lunes durant... Elle finit tout de même par se détendre un minimum. Elle s'allongea en face de Petit Buisson et le fixa de ses yeux ternes, inexpressif.

[Désolé, c'est assez court ^^']

Ψ Un sourire ? †

Elle sourit ! Ou est-ce une grimace ? Non, elle sourit. Elle te sourit à toi, toi et toi seul.

Le coeur de Petit Buisson enfle de joie. Aile, sa chère Aile, lui sourit. Ele qui n'a jamai sourit à personne te sourit à toi, et toi seul. Ô joie !
Aile s'avance vers Buisson, on dirait une prophétie. Aile et Buisson. Cela va tellement bien ensemble. Malheureusement elle ne t'aime pas, elle ne te parle qu'avec contrariétée. Non, elle ne t'aime pas, mais elle te sourit.

"Oui, ça peut aller...Et toi ?"

Tu la regardes alors, tu admire son visage, son jolie minoit, mais tu dois répondre, alors tu réponds.

Oui je vais bien merci.

Tu lui dit ça avec un grand sourire, elle se détend.
Puis, tu observes autour de toi, les gens vous regardent bizarrement, mais tu t'en fiche, tu es avec elle, c'est ce qui compte.

Tu faisais une patrouille autour du camp pour prouver que tu seras une exellente chasseuse ? Tu sais, moi, je suis sure que tu seras meilleure que moi !

Rougiras ? Rougiras pas ? Qu'importe, tu lui as fait un compliment sans bafouiller. Tu es content de toi, tu ne montres pas ta gène, tu lui souris et c'est ce qui compte.
Elle, prendra t-elle cela comme un air moqueur ironique ou comme un compliment ?
Au pire, ta vis seras fichue, tu auras l'air bête, elle te plantera la et ne te reparlera plus jamais. Alors ta vie seras fichue, oui, bien fichue.
Sinon, et bien la vie sera belle.

Comme toute attente, tu préféreras la deuxième hypothèse, tu l'espère avec force. Petite Aile est belle. Tu aimerais te presser contre elle, respirer ton odeur. Malheureusement, tu ne pourras le faire. T'aimes t-elle ?

[Je rappelle que Petit Buisson est précoce, au cas où. Il devrait avoir l'âge de 8 lunes environ.]

Elle pleure. Ta bien aimée pleure. Tu l'as fait pleurer. Enfoiré.

Le petite chatte ne saura pas répondre. Elle sera embarassée. Soudain, elle baissera la tête. Une larme tombera sur le sable. Puis, elle te répondra:

"Une patrouille, c'est cela... oui."

Elle détournera alors la tête, visant Reflet d'Epines d'un regard plein de détresse.
Non.
Non.
Non.
Tout mais pas lui.
Tu l'aime, merde !
Lui, c'est celui qui te prendra comme sa fille.
Il ne t'aime pas lui !
Pourquoi tu le regarde ?
C'est toi que j'aime !

Voila.
C'est exactement ce que tu voudra lui dire.
Mais tu ne peux pas.
Non.
Une boule dans ta gorge.
Blesser.
A cause de lui.
Ton mentor.
Lui...

Alors, tu te retournera, les yeux pleins de larmes.
Tu partira en courant.
Tu sortira du camp a vive allure.
Tu courra.
Encore et encore.
Tu ne t'arrêtera pas avant d'arriver loin.
Loin de ce camp.
Loin de lui.
Même,
Loin d'elle...

PS: Pwaaa j'ai été naze sur ce coup là.

Elle se retourna alors de nouveau vers Nuage de Buisson. Des larmes, grosses et nombreuses, lui coulaient sur les joues. Il la regarda désespérément avant de s'enfuir, au-dehors du camp. La chatonne esquissa un mouvement pour le rattraper mais Reflets d'Epines s'était déjà levé. Il se dirigea vers elle. Elle, sur le bord des larmes, à nouveau. Il lui dit finalement :

L'oublier ? Lui ? Jamais ! C'est lui, ce nouveau père qui l'avait sortit de sa solitude, de son tourment. L'oublier ? A que non ! Ne pas faire attention à lui, éventuellement... Elle compris soudain ses paroles. Nuage de Buisson était jaloux, affreusement jaloux d'Epines. Mais pourquoi en être jaloux ? Petite Aile, à part d'un ami, ne pourra et ne voudra jamais tirer autre chose au guerrier ! Elle imaginait sans peine la tristesse de l'apprenti quand celui-ci l'avait vu tourner la tête vers son supérieur. Celui-ci trancha alors ses réflexions.

Il partit. Elle était à présent seule.

[Pas assuré non plus, désolé]

[Oui, à moins que je fasse du mono Rp xD]