Le murmure d'un rêve__#

CHAPITRE I

-Aie tu me fais mal !
Alors que je lançais un regard haineux à mon prétendu père, il me gifla pour la troisième fois. C'était toujours pareil. J'avais eu le malheur de ne pas apprendre cette fichue leçon de maths. Et donc j'avais reçu comme note un pauvre neuf sur vingt. Mes cheveux bruns tombaient sur mes frêles épaules courbées pour essayer d'échapper à la punition que m'infligeait mon père nommé Antoine Delmir. Mes yeux noisette scintillaient d'une haine douloureuse et la main posée sur ma joue ou le sang commencé à apparaître je fixais l'homme qui se tenait devant moi une feuille dans la main gauche. La feuille était mon interro, mais ça vous l'avez sûrement deviné. Je crachai à ce père que je détestais tant :
-Je ne suis pas parfaite j'ai le droit d'avoir des mauvaises notes Putain !
Excusé mon langage. Mais c'était mon droit la douleur me donnait les larmes aux yeux, mais je ne laissais rien paraître. L'homme ricana ouvertement avant de me gifler une nouvelle fois :
-Oh que non tu n'es pas parfaite petite insolente ! Incapable d'apprendre ses leçons tu es une petite peste !
Incapable d'apprendre mes leçons ? Non mais il se prenait pour qui mon paternel ?! Bon d'accord c'était mon père mais...Oh et puis non ce n'était pas mon père. J'ai été adopté j'en suis sur. Je ne leur ressemble pas ! C'est impossible qu'ils soient mes parents. Et puis d'abord j'étais bonne élève quand je voulais à part quelques mauvaises notes de tant à autre. Cette fois du sang dégouliné de ma joue :
-Mais arrête ! J'ai rien fait ! Et puis où elle est maman d'abord ?!
Ma mère enfin ma prétendue mère. Elle s'appelait Sandra. Elle n'était pas souvent très gentille avec moi, mais au moins elle empêchait mon père de me frapper. Sauf que là elle n'était pas là c'était là le problème. En réunion sûrement... Ma mère était euh bonne question... Je n'en avais aucune idée. Je savais juste qu'elle avait beaucoup de travail. Ce qui empêcha mon père de me gifler une nouvelle fois c'est que la porte d'entrer s'ouvrit et que ma mère entra un parapluie dans les mains. Tient il pleuvait ? Je regardai un instant par la fenêtre de la cuisine. Ah oui ! Avoué que j'avais été drôlement occupé à essayer d'éviter les gifles tout de même. Bref ma mère la mine sombre poussa une exclamation en voyant le sang coulait de ma joue. Elle se tourna vers mon père avant de dire :
-Chéri je t'avais dit de ne pas la frapper ! C'était quoi la raison cette fois ?
Ah vous voyez au moins elle prend ma défense enfin à peine...Elle s'inquiète surtout pour son carrelage qui risque d'être tacheté de sang. Mon père grogna embrassa sa femme puis lui montra ma note :
-Parce que cette gamine n'est pas fichue de ramener des bonnes notes !
Gamine commença gamine ?! Eh oh là, j'avais treize ans et demain c'était mon anniversaire. J'aurais Quatorze ans ! Ma mère examina ma note les sourcils froncés. Puis elle me lança un regard courroucé avant de m'envoyer à la figure une phrase bien connue pour se débarrasser de moi :
-Va dans ta chambre et nettoies moi ce sang ! Tu es privé de dîner et de sortie !
Mon père le sourire triomphant me cracha :
-Alors, tu n'as pas entendu ! File !
Je lâchai un soupir de soulagement avant de tourner les talons pour me réfugier dans ma chambre. Pendant que je montais les escaliers qui menaient au grenier où était installé mon terrier ou plutôt ma chambre, la pluie martelait les carreaux. Comme chaque année je n'aurais pas de cadeau, car comme chaque année j'avais eu une mauvaise note juste avant mon anniversaire. À croire que j'avais la poisse. Et bien oui c'est ce que je pense aussi. Enfin j'ouvris la porte du grenier pour la fermer à clefs comme à mon habitude. Ma chambre était aménagée modestement, mais elle me plaisait. Le papier peint de ma chambre était blanc mon lit au milieu était recouvert de vêtements en tout genre. A côté de mon lit se trouvait une table de nuit avec un tiroir fermé à clef et une lampe de chevet ainsi qu'un réveil radio qui montrait
l'heure au plafond. Sur le parquet se trouvait un long tapis rayé avec à son bout un endroit remplis de coussin près du mur. On y voyait encore l'endroit où je m'y étais pelotonnée pour lire. En face se trouvait un bureau avec un ordinateur portable que j'avais payé grâce à l'argent d'un baby-sitting particulièrement éreintant. On pouvait également voir mes bouquins de SVT et tout le bazar en pile juste à côté. Près de la grande fenêtre se trouvait une armoire en bois d'if à côté des coussins il y avait une étagère remplie de bouquins que ma mère et moi-même avaient payé et enfin sur le sol s'étalait un grand nombre d'article de journal de rédaction de magazine bref ma chambre était un vrais foutoir. J'entrouvris la fenêtre et avec un soupir je fermai les yeux pour ne plus observer le ciel sombre.
Moi Jenny appelé le plus souvent Jenn, 13 ans bientôt 14 dans exactement 6 heures rêvant d'aventure et de magie soupirait sur son sort.
J'avoue que ce soir-là je pris du temps à m'endormir la trace sur ma joue ne disparaissait pas et mes pensées vagabondaient. Enlevant Jean, pull et débardeur j'avais mis mon pyjama violet avant de me glisser sous ma couette, lisant un instant puis éteignant la lumière. La pluie avait cessé de tomber et une étoile filante traversa la nuit. Un voeux. Je fermai les yeux et murmurai repensant à mes bouquins ; « Un jour j'aimerais aller dans un autre monde, un monde où je serais heureuse. »
Puis tournant et retournant sous ma couverture je regardais l'heure puis souriante je murmurai:
-Bon anniversaire Jenn.
Il était minuit j'avais quatorze ans. Mais la vie n'avait pas changé. Enfin c'est ce que je croyais.

Car dans la ville endormie deux hommes venaient d'apparaître. L'un n'avait que l'apparence d'un homme. C'était un personnage de ténèbres. Un personnage aux yeux de lumière. L'autre reflétait la clarté son habit était une cape d'un bleu inconnu. Ses cheveux étaient argentés. Et au même instant les deux hommes enfin si on appelait cela des hommes murmurèrent :
-Jenny...

J'aime beaucoup! <3

En fait, j'aime toutes les histoires! x)

La musique va super bien avec! =)

Désoler j'ai pas envie de mettre d'autre musique ^^.

CHAPITRE II

Bon, cette journée commençait bien non ? Je m'étais réveillé à sept heures pour aller au collège comme d'habitude. Nous étions au mois de juin, le temps était clair et chaud, c'était un mercredi qui s'annonçait bien. J'avais quatorze ans les gifles que je m'étais pris la veille laissée une fine marque rouge à peine perceptible. Mais pourtant j'avais l'impression que quelque chose était bizarre. Je m'habillais d'un Jean et d'un débardeur clair brossant mes cheveux et ma frange. C'était peut-être le fait d'avoir Quatorze ans ? Non j'étais bien placé pour le savoir, l'âge ne changeait strictement rien. Enfin façon de parler. Ce que je voulais dire c'est qu'il n'y avait aucune différence un jour avant et un jour après sauf le fait qu'on change d'âge. Enfin bref. Encore endormi je descendis et déjeunai seule car mes parents étaient déjà partit travailler. Me servant un bol de Miel Pops je me regardai dans le miroir de la cuisine. Lâchant brutalement le paquet qui tomba sur le carrelage. Je venais de remarquer quelque chose. D'un geste je plaçai ma main face au miroir et sursauta effrayé. Mais c'est vrais quoi ! Comment expliquez vous que la veille votre main était toute simple. Il n'y avait rien écrit dessus. Alors que le lendemain un motif étrange était incrusté dans votre peau ! Du calme Jenn. Du calme. Ce n'était rien...Sûrement...Sûrement les transformations de l'âge. Je lâchais un rire moitié hystérique. Mais qu'est-ce que je racontais. Les transformations de l'âge... Décidant d'ignorer cette marque je me rendis vers le collège. Là aussi quelque chose cloché. Je me sentais suivis. Une personne habillée de noir prenait la même route que moi. Lançant de fréquent coup d'oeil derrière moi je sursautai. Ce n'était pas une personne. Je commençais alors à courir voyant avec horreur que cette chose me suivait. Dépassant un marchand de légume je tournai d'angle d'une rue. Vous, vous doutez de la suite. Cul de sac. Et oui. Je me collais contre le mur le coeur battant à vive allure. La chose arriva dans la rue. Et s'approcha de moi. Quelque chose me déchira le dos entre les omoplates. Je poussai un cris de douleur tombant à genoux. Et devinez. Des Ailes. Voilà ce qui poussait. Non, je ne rigolais pas. J'avais des ailes qui poussaient ! Enfin elles étaient à peine sortit. La peur me fit courir à une vitesse hallucinante. Le poing tendu je bousculai la chose l'envoyant à dix mètres. Oui vous avez bien lu DIX mètres. Ne me demandais pas je ne sais pas comment j'ai fais. Cinq minutes après j'étais devant mon collège la respiration haletante, les omoplates brûlantes. C'est là que mes amis arrivèrent. Il y avait, Laure en tête puis Lisa, Zoé, Scott et Théo. Ils me regardèrent un instant intriguait puis Laure lança :
-Salut Jenn ! Bonne anniv !
Je ne répondis pas tout de suite courbée en deux. Ils me souhaitèrent tous un joyeux anniversaire puis Scott qui venait enfin, de remarquer que quelque chose n'allait pas déclara :
-T'es sûr que ça va Jenny ?
Enfin ignorant ma douleur je relevai la tête avant de me forcer à sourire. J'hochai la tête aussi peu convaincue que mes amis.
-Ouais...T'inquiète. Merci...
Laure fouilla alors dans son sac attirant ma curiosité puis elle sortit un paquet. Je relevai la tête en une seconde quand elle me le tendit. Son sourire signifiait que c'était pour moi. Ma curiosité l'emporta et j'ouvris délicatement le paquet pour y trouver, le nouvel album de Jesse McCartney, le CD de BB Brunes, Eragon le DVD, le bouquin Ellana l'envol et une nouvelle pochette pour mon portable. Oubliant la douleur qui me déchirait le dos je sautai au cou de mes amis et ils se retrouvèrent tous les cinq étranglés. Apparemment ils avaient tous cotisé pour m'offrir tout ça. Je déclarai :
-Vous êtes de super potes! Merci beaucoup !
Ils rigolèrent tous puis la sonnerie retentit et Zoé déclara :
-On ferait bien d’aller en cour.
Nous hochions la tête avant de se diriger vers la salle de français. Nous étions tous les six dans la même classe et on s'amusait beaucoup. J'avoue que cette matinée là m'a paru autant merveilleuse que douloureuse. Mes amis compatissaient par rapport à mes parents, mais personne ne se doutait que je souffrais énormément. Mais c'est vrais quoi ! Essayer d'avoir des ailes qui poussent alors qu'elles sont écrabouillées par votre pull et le dossier de votre chaise. Mais le pire c'était qu'elle ne poussait pas vite. Et j'étais toujours terrifiée de voir surgir à nouveau le truc qui m'avait agressé ce matin. Jusqu'à midi plusieurs choses ce passèrent bizarrement. Petit un. A la récrée j'envoyai au sol ma pire ennemie Céline, en ne bougeant que deux doigts. Petit deux ma vue devient aussi perçant que celle d'un aigle ce qui me permis de repérer Cholé qui copiait sur moi en cours d'Anglais. Je n'allais plus tenir longtemps, mes ailes avaient sûrement finit leur croissance. Bah figurez vous que je mis connais. Je lis un pavé de six cent pages en une journée alors bon. Et surtout je lis beaucoup de fantastique donc la fille humaine qui se retrouve avec des super pouvoirs j'ai l'habitude. Bref logiquement soit j'allais passer dans un autre monde soit on allait venir me chercher. Je crois que ce gars aux cheveux argenté à choisit la deuxième. Enfin bon, je décidai de l'ignorer alors qu'il se dirigeait vers moi quand je sortis du collège. Vous vos demandez pourquoi je ne suis pas morte de trouille ? Bah vous vous trompez je suis morte de trouille ! Et devinez quoi à force de ne pas me concentrer sur la bonne route je m'étais retrouvé dans la même impasse que tout à l'heure. Avec un gars qui devait être complètement marteau qui me suivait. Donc justement cette personne murmura d'une voix très claire, qui était grave :
-Jenny Delmir ? Suis moi.
-Heiiin ?!

/Merci de ma laissé le prendre Lisa =)\


Ophélie => Merci ^^. Pour Harry Potter j'avoue que l'anniversaire m'a inspiré. Faut dire que je viens d'écouter le CD du 1 enfin le début donc je l'avais dans ma tête ^^. Par contre pour Ailes Grises je connais pas =)

CHAPITRE III

-Hein ?!
Eh oh là ! Il me demandait de le suivre alors que je ne le connaissais pas. Déjà il n'avait pas à connaître mon nom ! Je reculai d'un pas me collant contre le mur. Puis je crachais à l'inconnu :
-Dégagez ! Je ...Je ne connais pas cette Jenny dont vous parlez ! Laissez-moi tranquille !
Bon gagner du temps c'était la meilleure solution. Sauf que l'homme avait l'air de trouver ça drôle. Il me montra sa paume de main droite et je sursautai. C'était la même marque que la mienne. Avec quelques différences. Il lâcha d'un ton neutre avancent d'un pas :
-Je sais qui tu es. Tu es Jenny Delmir, A minuit tu as eu des quatorze ans. Ce matin cette marque est apparut sur ta paume. Puis tu t'es fait agresser par un ténèlum. Un monstre de ténèbres et de lumières. Des ailes ont subitement poussé dans ton dos et deux de tes pouvoirs se sont manifesté.
Là pour le coup j'étais terrifié. Encore plus que tout à l'heure je balbutiai d'un air ahuri :
-Mais...mais comment...comment savez vous tout ça ?!
L'homme sourit de ses dents blanches avant de me répondre :
-Je fais partit de ton passé, de ton présent et de ton futur. Je suis un guerrier du temps et je vais te ramener dans ton monde. Je suis Milaz de l'âge d'argent.
Là pour le coup j'éclatai d'un rire hystérique, je ne le croyais pas, mais alors pas du tout. Où alors j'avais peur d'y croire... Ce dénommé Milaz devait commencé à se demander si je n'étais pas folle ! Mais bon là j'étais trop occupé. Surtout que je tombai à genoux de fois dans la même matinée et au même endroit. Et cette fois mon T-Shirt se déchira dans mon dos ainsi que mon pull. Deux ailes d'une magnifique couleur argentée s'étendait dans l'air. Je poussai un cris de douleur avant de me relever plus ou moins difficilement. Les mains sur ma tête je ne n'arrêtais pas de dire :
-Des ailes ! J'ai des ailes !
Ma voix était étranglée et en plus j'avais gâché un beau T-Shirt ! Milaz regardait mes ailes avec admirations moi je les regardai avec douleur. L'homme m'attrapa par le bras et me tira vers l'allé. Je sursautai avant de m'apprêter à lui donner un coup-de-poing sauf qu'à la place je l'envoyai contre le mur dans un grand fracas. Milaz c'était apparemment enveloppé d'une sorte de bulle bleu qui lui servait de bouclier, car il se releva sans dommage. Un sourire étirait ses lèvres et il me déclara :
-Tu es plus coriace qu'il n'y parait. Et tes pouvoirs sont grands. C'est pourquoi je vais te conduire dans ton vrai monde.
Je ne comprenais rien. Tout se mélangeait dans ma tête. Mon vrai monde ? Mais j'étais dans mon vrai monde. Je le regardais sans comprendre. Quand tout à coup le souvenir du voeu que j'avais souhaitais me revient. Je voulais partir dans un autre monde. Mais... Finalement je lâchai :
-Mais c'est ici mon vrai monde !
-Non. Maintenant suis moi Jenny.
Je ne bougeais pas. Mes deux ailes étaient bien droites, mais la douleur entre mes omoplates était toujours présente. C'est là que la chose que Milaz appelait un Ténélum apparut. La fureur se lisait dans ses yeux de lumière alors que je reculais vers le mur. Milza recula lui aussi d 'un pas avant de m'attraper par le bras. Je ne cherchai pas à me défendre figé d'horreur. Là une sorte de porte apparut et nous disparûmes en la franchissant laissant derrière nous cette chose dans une haine rageuse.