Paradis aux enfers

TOME I

CHAPITRE UN

Des fois je me demande s'il faut garder espoirs. Parce que franchement qu'est ce qu'on y gagne au final ? Ce fichu monde il nous donne quoi ?Moi je vais vous dire. Il ne nous donne rien ! Ah vous allez me dire, mais n'importe quoi notre monde est merveilleux ! Le p'tit paradis quoi ! Vous savez ce que je pense ! Je pense que vous vous trompez sur toute la ligne. Ah oui on n'est bien dans son petit lit bien douillet. Et les autres vous en faite quoi ? Tous ces gens dans les rues ? Tous ces gens qui meurent ? Tous ces gens qui souffrent ? Rien évidemment. Moi vous voyez j'ai tout ce que beaucoup pourrez rêver. Des amis, un copain, un bon lit douillet, un chien, une belle maison. Je n'ai pas à me plaindre. Vous savez quoi ? Moi je ne suis pas heureuse. Ah oui j'ai tout ce qu'il faut. Mais les autres alors ? Vous avez pensé un peu autres. Tous ces gens que j'aimerais aider, tous ces gens dans ce monde. Ce n'est pas notre problème c'est ça ? J'oublié dans cette liste j'aurais pu rajouter mes parents. Mais je ne pense pas qu'ils vont compter dans ce Que j'ai à dire. Je sais vous qui les connaissez. Ils sont sympa, ils me gâtent. Mais est ce qu'ils me comprennent ? Non. Ce que je pense, ils ne peuvent le comprendre. Après tout ce sont des adultes. Je pourrais dire autant de mes amis. Vous pensez que je ne fais que me plaindre ? Et bien pensez, car j'en ai des choses à dire. Mes amis...Me comprendre ? Non... Après tout ils sont tous des maudits Piafs, sur cet échiquier géant. C'est peux être moi qui ne fait pas d'efforts me direz vous. Vous savez sûrement raison... Mais je pense que je ne pourrais pas...Pas me confier à eux... Enfin il y a eu elle, ma meilleure amie qui est arrivée dans mon collège. Elle, elle m'a comprise. Elle a su m'écouter m'aider. Je vous assure que, au moment où je lui ai parlé de ce que je vous parle j'étais sur le point de faire le grand saut. Autrement dit de passer l'arme à gauche. Sauf que je vous mens. Elle n'était pas dans mon collège...Autre part... Bien trop loin de moi. La déprimée de service ? Oui c'est bien moi. Enfin bon. Je ruminais ces pensées adossé aux casiers dans la cour regardant mes amis se disputer pour un oui et pour un non. Dedans on trouvait également mon petit copain. Il avait un an de moins que moi ,mais je vous assure qu'il faisait bien plus grand. Beau gosse c'est sûr. Cheveux blond yeux bleu ténébreux, teint bronzé, dix centimètres de plus que moi. Bref je l'aimais ? Oui je le pense sincèrement. Lui aussi d'ailleurs. Je ne voulais pas intervenir, mais comme toujours c'était moi qui devais régler les problèmes. Et oui toujours... Là une de mes copines m'attira dans la dispute. Me força à y entrer oui ! Tête de Piaf va.
« Eh ! Jenny toi dis lui que le bal du lycée c'est super, danser et tout ! Surtout quand la musique c'est du Pop Rock. »
Pop Rock et puis quoi encore. De toute façon le bal du lycée et moi on n'était pas super copains. Je grommelais sans rien répondre. C'est là que mon Roméo entra dans la danse enfin il y était déjà dedans bref lisez au lieu de me regarder comme si j'étais folle.
« N'importe quoi ! Pas vrais Jenn, que le rock c'est bien mieux ! Surtout dans les bras de son copain hein Melissa ?! »
Melissa n'avait en effet pas de copain contrairement à moi, moi La Jenny Silmare. La Jenny Silmare qui résout tous les problèmes. Un centime la minute. Bon je déconne. C'est là que donc mon copain, mon merveilleux copain m'attira contre lui, m'embrassant sous les yeux à moitié dégoûter des autres. Qui n'étaient pas d'humeur. Mais imaginez un instant ! Le baisser de ce Dieu ! Ce baisser en or ! Impossible de résister à mon Christopher. Je me contentais d'hocher la tête un peu perdue. La dispute reprit de plus belle et je reculai doucement. J'allais les laisser continuer tient ! Encore quelques minutes du moins. Ils ne m'avaient pas encore cassé les oreilles. Cinq minutes plus tard Melissa venait de donner une claque à Scoot qui avait poussé Chris. En gros de vrais gamins ! Un soupir sortit de ma bouche alors que je me redressais empoignant fermement les deux garçons près à se battre :
« Bon maintenant les gamins de services vous allez tous la fermé et m'écouter ! Qu'est ce qu'on s'en fiche de la musique du bal ! D'façon vous allez faire quoi de votre soirée ? Embrasser votre partenaire ! La musique va être pourri comme à chaque fois. Et on va tous s'ennuyer à mourir. Le Bal est dans un mois. On a le temps donc ça suffit ! »
Comme à chaque fois mon ton eu raison de ses têtes de Piafs. Ils marmonnèrent chacun leurs petites excuse puis se dispersèrent. Christopher me prit la main et je soupirai. Vraiment c'était fatiguant. Je m'appuyais sur l'épaule de mon grand ours à moi puis soupirai de plus belle. Le pire c'est que je ne soupirai pas que pour ça. Vous, vous souvenez de mes chères petites pensées tout en haut de la page ? Ah oui. Vous voyez ce n'est pas difficile de retenir. Bon reprenons. J'avais un don pour remarquer ce qui n'allait pas bien chez les autres leurs problèmes et tout ça. Alors comprenez que MOI je me soucis du monde qui est dans un bien triste état. Je ne me suis guère présentée. Jenny Silmare, oui je sais vous connaissez. Mon âge ? J'approche de mes dix-sept ans, je suis en première. Petite description de moi-même. Cheveux bruns descendant en cascade dans mon dos. Mes yeux...Hum mes yeux sont différents. En forme d'amande telle des yeux de chats. Voilà pourquoi mes parents ont trouvés ce surnom débile « Mon petit chat. » Horreur et Damnation. Je sais. Leur couleur est d'un bleu océan. Chris m'a souvent dit qu'il se noyait dedans. Bref passons. Je n'aime pas me complimenter. Je ne le mérite pas. Il y a tellement de choses que j'aimerais faire...Je m'arrête là on verra plus tard. Ce qui est sur c'est que recevoir un ange chez soit ça vous fous la trouille. Non mais eh ! Je ne rigole pas. Ce soir-là j'ai eu la peur de ma vie ! Et le pire c'est que je n'étais pas au bout de mes surprises. Enfin bref tourner cette fichue page pour lire la suite au lieu d'essayer de deviner.