La Rose de l'oubli

Pitié, pas de reproche du genre, j'ai pris le même prénom que dans l'histoire d'Ophélie. J'ai pas fait expré et j'ai pas copié.
Deuxieme chose. Il y a beaucoup de faute je sais.
Bref.


-I-
SHANE


Je tournai la rue pour rentrer chez moi. Il était dix-neuf heure. Dix neuf heure et si je ne rentrais pas très vite chez moi ma sœur allait me tuer. Ce n’est pas de ma faute ! Pour une fois je n’ai pas vus le temps passer ! J’étais resté assis sur un banc à papoter avec des potes. D’ailleurs c’est quand je commençais à m’engourdir un peu à force de rester là planter comme un chou fleur que je me suis écrié.
« Quel heure il est ?! »
Mes potes qui eux ne s’inquiétaient pas le moins du monde m’avaient répondu qu’il était dix neuf heures moins cinq. J’avais poussé un juron avant de me lever, d’attraper mon sac et de filer. Mes postes ont bien de la chance. C’est vrais quoi ! Je suis le seul à avoir une sœur meurtrière si je ne rentre pas à l’heure… Et là j’étais une demie heure en retard. J’allais me faire déchiqueter. Vu le nombre de fois où j’avais faillit être assassiné par ma frangine, je trouve que les forces de l’ordre de France ne sont guère efficaces. J’habite dans une petite ville pommé entre Lille et Paris près de la Normandie, loin de Lyon et …Non laissé tomber. Moi et mes explications… Bref j’habite depuis un an maintenant dans cette ville pommée. J’ai 16 ans, j’ai déménagé tellement de fois que l’endroit où je suis né n’a plus tellement d’importance. Mon nom ? Shane Silmare. Donc reprenons, j’ai 16 ans je m’appelle Shane j’ai une sœur meurtrière et ma vie bascula le 19 septembre c'est-à-dire aujourd’hui… Vous êtes curieux hein ? D’accord je continue… J’étais arrivé sur la place déserte qui était à trois rues de chez moi. C’est là que je la vis… Cette fille… Cette fille aux longs cheveux couleurs de jais. Allongé sur les pavés les bras en croix on avait l’impression qu’elle dormait paisiblement. Elle n’aurait inquiété personne si de un elle n’était pas allongé sur le sol en pavé….Et si elle n’avait pas cette grâce sauvage et harmonieuse. Je m’approchais le souffle coupé. Mon cœur avait raté un battement. Je la détaillais du regard caressant sa chevelure puis son visage fin et harmonieux. Tout dans son visage et dans son corps lui donné le rang d’une princesse. Je m’approchais encore un peu plus me mettant à genoux tout près d’elle. Je touchais sa main, elle était glacée. Les battements de son cœur étaient réguliers mais un peu trop faible à mon goût. Je lui caressais la joue me demandant quand elle se réveillerait. J’eu la réponse à ma question à ce moment là. La fille se releva brusquement, assise sur les pavés elle regarda autour d’elle terrorisait par quelque chose d’invisible. La stupeur se lisait sur mon visage, ses yeux étaient violets, non ce n’était pas la couleur qui me dérangeait. C’était la peur, la souffrance, la tristesse qu’on lisait dans ses deux pupilles en amande telle des yeux de chats. Enfin la fille se rendit compte de ma présence elle poussa un gémissement essayant vivement de retiré sa main que je tenais encore serré. Je ne lâchais pas prise la tenant avec le plus de délicatesse et surtout je lui offrais un regard destiné à la rassurer et à la calmer. Je la sentis se détendre mais pas complètement. Je lui soufflai une question qui ne fut qu’un murmure dans le souffle du vent.
« Comment t’appelles tu ? »
La fille eue l’air de ne pas comprendre mais enfin elle me répondit en français d’une voix aussi blanche que son teint :
« …Jennala T’illallan…Qui…Qui es-tu ? »
Jennala. Je pris le temps de savourer ce nom. Etrange mais pourtant il lui allait à la perfection. Qui étais-je ? J’eu envie de lui répondre que je n’étais rien par rapport à elle. Je me reteins pour finalement lui répondre d’une voix portée par le souffle du vent :
« Je m’appelle Shane. Shane Silmare. D’où viens-tu ? Et que faisais-tu allongé sur le sol ? Je t’ai crue morte ! »
La fille avait pâli dangereusement. Surtout qu'elle était déjà pâle, mais alors imaginez ! Elle arriva tout de même à me répondre :
« Je...je ne sais pas....Je ne sais...plus. »
Amnésique. Cette fille avait du avoir un sacré choc pour ne plus savoir pourquoi elle était arrivée est là et surtout comment ? Abandonné ? Solution la plus probable à mon goût. Jennala éclata en sanglot. Par réflexe je l'enlaçai par l'épaule la serrant contre moi. Elle pleura...Longtemps...Je ne regardai pas l'heure...Ma soeur allait me tuer non une fois, mais deux...Ma seule pensé était avec cette fille si étrange, si gracieuse...Si belle. Enfin elle se releva ayant repris contenance. Je regardais plus attentivement ses vêtements. Elle portait une longue robe en soie blanche mettant en valeur son teint pale. Le problème dans cette soie c'est qu'elle n'était pas normale... Cette fille venait de loin...De très loin. Elle regarda à nouveau autour d'elle. Elle ne devait pas savoir où elle était. Je lu la question dans ses yeux ce qui me permit de répondre mettant mes mains dans mes poches :
« On est Dans une ville pommé en France. »
L'incrédulité ce lut sur son visage. Elle me demanda alors :
« Et...euh La France c'est sur quelle planète ça ? »
Là pour le coup c'est moi qui fut surpris. Très surpris. Ahuri même. Cette fille arrivait de ne nulle part me demander sur quelle planète se situait la France. J4allais lui dire d'une voix cinglante : Tu te fiches de moi là ? Pourtant, je me tus. Avant de finalement en voyant le regard de Jennala lui répondre hésitant :
« Bah euh...C'est sur la terre. La planète bleue quoi !»
Jennala recula d'un pas dans ses yeux se lurent la peur, j'avançai d'un pas elle recula. Je me figeais les bras tombant le long de mon corps. J'eu un sourire triste avant de lui dire :
« Je ne sais pas d'où tu viens. Je ne te connais pas. Mais toi tu ne connais pas grand-chose d'ici je me trompe ? Il est tard je ne vais pas te laisser crever là toute seule. Donc si tu veux tu peux venir chez moi. »
Je lui tendis ma main, elle hésita pour finalement la prendre. Un frisson parcourut mon corps. Sa main était toujours aussi froide, mais la douceur de sa peau était telle que j'avais l'impression de tenir un pétale de fleur. Un pétale de rose. Une rose. Oui. C'était ça. Jennala. Jennala était une rose. Une rose aussi blanche que la neige. En silence nous gagnâmes la maison où m'attendait une soeur meurtrière. Mes parents étant absent pendant un mois. Je sortis mes clés. Elle n'avait pas parlé. Elle se contentait d'observer. Ses yeux mauves me fixaient. J'ouvris la porte.
« Shane Adams Nathaniel Silmare ! »Gronda une voix que je connaissais bien.

Merci vous deux !

Ma chère Lisa insinus-tu que je n'aurais pas lu Ewilan ? L'un des meilleurs livres au monde ?X)

VVous devez être aveugle alors *s'enfuis* xD
Il y en a peut etre pas pleins mais il y en a !Et beaucoup !
(c'est un peu moins que pleins X)

Je vous ferez remarqué vous deux qu'on parlait de mon histoire. Alors soit vous lisait soit vous allez parlez ailleurs *s'enfuis*


-II-
SHANE


« Shane Adams Nathaniel Silmare » Gronda une voix que je connaissais bien.
Aie, aie, aie. J'étais pris. Pris et mort à l'avance. Je regardai la pendule dans le couloir. Plus d'une heure en retard. Généralement quand on m'appelle par mes trois prénoms suivis de mon nom de famille c'est que je vais passer un sale quart d'heure. Et avec ma frangine c'est souvent une sale demie heure. Jennala toujours derrière moi elle regardait l'échange qui allait ce jouer avec attention. Ma soeur entama ma sentence :
« Tu as vu l'heure !
-Oui mais...
-Alors tu as dû voir que tu es une heure en retard !
-Oui mais...
-Et tu es content ! Je m'inquiète depuis une heure :
-Non mais...
-Tu as traîné c'est ça !
-Oui mais
-Et tu en es fière ?
-Non mais...
-Arrête avec tes mais imbécile
-D'accord mais...
-La ferme Shane ! »
Je me tus un instant. Grognant intérieurement je plantai mon regard d'un miel profond dans celui de ma soeur avant de parler d'une voix ferme.
« Ecoute je suis désolé. Non. Laisse-moi finir. J'ai rencontré cette fille. Elle avait fait un malaise ces parents sont partis en Angleterre. Bref, nous allons l'accueillir. »
Ma tirade était faite de mensonge. Mais bon tant pis. Pas question de crier partout le secret de Jenn. Ma soeur nommée Zoé venait enfin de remarquer Jennala derrière fois. En voyant son regard mauve, je sentis son corps se détendre. Apparemment la présence de cette fille la calmait étrangement. J'en fus même carrément ahuri. Finalement refermant la porte d'entrer j'attrapai la main de Jenn avant de contourner ma soeur encore pétrifié et de monter les escaliers menant à ma chambre. Je criais à ma frangine alors que nous atteignîmes le premier étage :
« J'espère que t'a préparé pour trois ! »
Puis sans écouter les grognements de Zoé j'entraînais la fille que j'avais prise sous mon aile et également dans mon coeur vers mon nid au deuxième étage. Sauvé. Nous arrivions à la porte. Elle n'avait toujours pas parlé se contentant de m'observer de son regard si froid et si doux à la fois. Je refermais la porte derrière nous. Un rire assez embêté sortit de ma gorge :
« Voilà. C'est ma maison...Je sais c'est pas super mais bon... »
Pour la première fois elle me sourit. Je sentis mon coeur chaviré. Ce sourire était à l'image de la neige. Froid, mais si doux qu'on ne sentait pas ce froid. Je lui rendis son regard. Le miens était de moitié contraire...Chaud, mais doux il était à l'image des rayons du soleil. Enfin je me rappelai que Jennala était habillé dans une robe en soie et surtout dans une soie inconnue. Bon, ma soeur ne l'avait pas encore remarqué, mais il fallait absolument qu'elle se change. Je lui dis alors :
« Je vais te chercher d'autres habits vaut mieux que tu ne te fasses pas trop remarqué. »
Elle hocha la tête s'asseyant sur le bord de mon lit. Elle commençait à s'habituer. Du moins c'est ce que j'espérais... Je sortis de la chambre allant fouiller dans les affaires trop petites de ma soeur ou de celle quelle ne m'était plus. Je dénichais un jean et un T-shirt noir. Après avoir rangé le bazar que j'avais fait je retournais dans ma chambre un sourire aux lèvres.
J'entrais dans la pièce, elle détaillait avec intention un poster accroché au mur de ma chambre. Je souris de plus belle. Elle remarqua ma présence. Je lui tendis les vêtements puis souriant lui dit :
« Je te laisse t'habiller je vais parler à ma soeur. »
Alors que je m'apprêtais à sortir elle m'attrapa par le bras hésitante, mais déjà d'une voix plus assuré :
« Attend. Euh, tu ne vas pas lui dire que...je n'ai aucun souvenir de mon passé...enfin pas la vérité... »
Je fus déçue qu'elle ne me fasse pas confiance. Apparemment ça dû se lire sur mon visage, car elle s'excusa :
« Désoler...Je...je n'ai pas l'habitude...Toi tu n'as pas posé de question. Tu t'es contenté de m'aider. Désoler Shane... »
Je me forçais à sourire et à lui répondre :
« Ce n'est pas grave je comprends. Non ne t'inquiète pas. Je ne dirais rien à ma soeur. Allez à toute l'heure Jenn. »
Ce surnom simple la fit sourire. Je lui rendis son sourire puis je sortis de la chambre. La laissant à ses pensées.

Chapitre volontairement court.


-III-
JENNALA


J'enfilais le jean et le T-shirt que m'avait prêté Shane. Assise sur le lit de ce dernier je réfléchissais. Je n'avais guère beaucoup de souvenir. Je me souvenais de ses cris je me souvenais de mon nom. Je me souvenais que je n'habitais pas sur Terre planète redoutée...C'était tout...Quelque bride de souvenir était revenu en surface lors de ma rencontre avec Shane. Ce garçon. Grand, les cheveux bruns mis longs et son regard....Couleur de miel il était comme parallèle à mon regard. J'eu un sourire à cette pensée. Bien battit tout dans ses gestes ses mots et son regard me disait de lui faire confiance. Il m'avait emmené chez lui. Présenté très vite à sa soeur, lui mentant sans aucun problème. Pourtant, je savais que je l'avais déçu. Je ne lui avais pas fait confiance. Lui m'avait fait confiance. Il n'avait pas posé de question préférant attendre que je m'explique. Je m'en voulais. Bien plus que je le pensais. Il était aussi tout à coup bien trop proche de moi, bien plus que je le pensais. Je soupirai. Tout allé trop vite. Ma vie avait basculé mes souvenirs avaient disparu Et je me trouvais sur cette Terre tant redouté pour sa pollution et son désespoir. Me décidant à aller retrouver Shane je sortis de sa chambre descendant les marches. Mes cheveux couleurs de jais flottant derrière moi. J'avais beau être perdu. J'étais heureuse. Je me sentais chez moi.

Merci Ophé =)

Pas assez d'action ? Rohhh du calme il y en aura de l'action mais faut laisser l'histoire se dérouler franchement *Zbafffffffffff*

Merci Givry =D
Le bouquin doit etre la trilogie de Bartiméus nan ? X)
C'est de là que j'ai pris l'idée.
Et le prénom que j'ai tout de suite aimé "Nathaniel" <3

Elle est super heiiin la trilogie. J'ai lus les trois deux fois. Et j'ai adorééééé x)

Rater pas de biiisouu tout de suiiite. Faudra etre patiente. x)
Par contre Shane et Jennala auront bientôt des mézant à leurs trousse. Et Jenn se rappelera d'une prophétie et c'est là sûrement qu'il y aura une zolie déclaration d'amouuuuur xD
J'en dit pas plus pour l'instant.

dis la suite steplais seplais steplais *fait les yeux du chat dans Shrek*

pour ta question sur le bouquin, c'est pas sa, c'est deux tomes qui racontent lamême histoire mais yen a un c'est le point de vue de la fille et le deuxième c'est le point de vue du garçon. Jcrois que sa s'apelle "le secret du pianiste" et "la fille de 3B"=)

Merci Coeur de feu ^^
Voici la suite que vous attendiez tous XD
Ophélie la fin est pour toi ils ne ce sont pas embrassés mais c'est déjà bien X)



-IV-
SHANE


Je descendis donc voir ma soeur. Elle préparait activement le dîner. J'approchais derrière elle. Elle avait l'air de s'être calmé. Je souris. Enfin elle se tourna violemment vers moi. Je m'attendais à je ne sais trop quoi, mais pas du tout à ce qu'elle allait me dire là.
« Allez avoue c'est ta petite copine ? »
J'en restai bouche bée. Très vite je m'empourprai très male à l'aise. J'arrivais à répliquer d'une voix moins convaincu que je l'aurais voulu :
« Bien sûr que non ! »
Zoé sourit puis se remit à préparer le dîner. On mangeait des lasagnes. Miam. Bon bref j'étais toujours aussi mal à l'aise je demandai alors changeant de sujet :
« Tu...tu n'es plus fâché contre moi ? »
Hochant négativement la tête je soupirai de soulagement. Jennala avait eu un effet très positif sur ma soeur. Tant mieux. Au moins il y aura moins de meurtre à la maison. Je n'eu pas le temps de parler de grand-chose. Tant mieux d'ailleurs. Là je vis Jenn arrivé dans la cuisine. Les habits que je lui avais passés lui allaient à la perfection. Je ne m'étais pas trompé sur la taille. Elle nous sourit timidement. Zoé regarda amusé mon air qui devait être...hum...Doux ? rêveur ?Amoureux ? Roh laissez-moi tranquille. Elle me murmura de plus en plus amusée:
« Bien sûr c'est juste une amie heiin Shane ? »
Je m'empourprais une fois de plus. Nous passâmes à table rapidement. Ma soeur et Jenn discutaient tranquillement. La première curieuse n'arrêtait pas de poser des questions. La deuxième évasive répondait rapidement sans aucun détail et en mentant parfois. Moi j'écoutais plaçant quelques brides de paroles de tant à autre. Alors que nous remontions dans ma chambre je posais la question qui me tortillait depuis le début :
« Euh...Jenn imagine que ceux qui t'on laissé là essaye bah de te retrouver. »
Jennala tourna brusquement la tête vers moi ses yeux violets brillèrent d'une flamme que je ne lui connaissais pas. Remarque la connaissais-je ? Non. Je ne la connaissais pas. Elle ne m'avait pas fait confiance. C'était normal. Je baissai les yeux pour ne pas qu'elle lise mes sentiments. Elle murmura :
« Ne t'inquiète pas. »
Trois mots. Elle m'avait rassuré. Je relevais les yeux plongeant dans son regard. Sous le charme d'une fille que je connaissais depuis peu. Elle rougit et je détournais le regard. Pendant que ma soeur et Jenn choisissaient une chemise de nuit pour cette dernière, moi je m'occupais du matelas. Jennala avait choisis de rester dans ma chambre. Je ne m'y étais pas opposé. Après tout pourquoi m'y serais-je opposé ? J'avais eu beau insisté rien à faire.

***

Je ne savais pas si elle dormait. j'observais ma rose des neiges. Son souffle était régulier. Sur le côté yeux clos elle brillait. Pas d'une lumière extérieure mais d'une lumière intérieure. Enfin je me décidais. Mes sentiments furent plus forts. Je me penchais puis la main hésitante caressait sa joue toujours aussi froide. Elle ne se réveilla pas. Où du moins je n'en eu pas l'impression. Passant ma main sans ses cheveux de jais je la regardais. Qui qu'on que aurait vu mon regard aurait su que j'aimais cette fille. Cette fille si étrange si belle si gracieuse. Ma rose des neiges. Je fermais un instant les yeux. Alors je me retournais m'endormant sans grand problème. Je ne remarquais pas une seconde après les deux yeux violets qui brillèrent dans le noir. Illuminé par un regard doux. Le regard qu'elle me réservait. Le regard qui me prouvait que je l'aimais. Ce regard qui me disait que jamais je ne la quitterais. Ce regard si intense qui me disait de l'accompagner de l'aimer de tout mon coeur.

-V-
SHANE


« C'est qui cette fille ?! »
Je me tenais devant Jennala en position de défense. Autour de moi se trouvaient mes potes. Elle était différente. Pour eux c'était le pire des crimes. Nous étions à la sortie du lycée. Par un moyen que je vais garder secret de peur que vous le répétiez j'avais réussit à faire des papiers d'identité. Jennala allait donc pouvoir assister à mes cours. Tout c'était bien passé jusqu'à la sortie... Dès que mes copains l'avaient enfin remarqué, ils c'étaient jetés sur elle comme des chiens affamés. Les jambes fléchis, un rictus étirait mon visage. Si un seul osé approché il allait le payer. Cher très cher. Les plus intelligents étaient restés en arrière. Sachant pertinemment que celui qui s'en prendrait à quelqu'un que j'appréciais aller le payer. Ils n'étaient que trois. Les autres bien que certain hésitants la mitraillaient de questions des plus insultantes et certain lui cracher dessus avec mépris. Les filles, elles étaient plutôt jalouse, mais ne montrait aucun signe de mépris. Je répondis au gros balourd qui c'était adressé à moi :
« Cette fille s'appelle Jennala, Crétin ! »
Le gros balourd qui se nommait Louis devient rouge de son gros poing très lent à mon goût il essaya de m'amochait. Rater. J'avais à peine bougé. Bien trop lent. Je lui souris d'un sourire insolent :
« Oh oh stupide et susceptible en plus. »
« Tu vas voir connard ! Tu te crois le plus fort hein ?! T'es qu'un lâche et quand on t'aura massacré toi et ta petite copine tu rigoleras moins » »
Excusé son langage. La fureur monta en moi. Le premier qui me traitait de lâche était le premier à en payer les frais. J'avançais d'un pas. Plus fort que lui c'était sur. J'étais bon en sport. Très bon...Je sautais haut, bien plus haut que la normal je courais vite très vite. Je sentis quelqu'un me retenir par la taille. Je frissonnai. Cette douceur je la connaissais. C'était Jenn qui me tenait. Elle me murmura :
« Arrête ça ne sert à rien. »
Un autre des gars siffla narquois :
« Tu ferais mieux d'écouter ta petite copine Silmare !T'a aucune chance ! »
Ce fut la goutte d'eau qui déborda du vase. Jennala me lâcha et vite très vite je me déplaçai. Seul Jennala remarqua que j'avais bougé. Louis saignait du nez et était au sol. Tout le monde eu l'air ahuri. Déjà j'avais bougé. Hors de porter j'étais déjà retourné devant Jennala. Je crachai :
« Alors j'ai aucune chance ?! Le premier qui approche je ne me contenterai pas de le faire saigner du nez ! »
Les plus intelligents reculèrent. Les plus stupides avancèrent bien qu'un tantinet hésitants. Mon meilleur ami lui se tenait contre le mur il observait un sourire aux lèvres. Lui savait pertinemment ce qui allait arriver aux crétins qui avaient osé m'insulter et insulter Jenn. Appelé Christopher Lyne il marmonna d'une voix très distingue :
« Si j'étais vous les gars j'arrêterais. »
« On t'a rien demandé Lyne. »

***

« Arrête de bouger Shane »
« Aie ! »
« Arrête je te dis »
Je grognais intérieurement. Assis sur le fauteuil dans le salon du sang coulé encore sur mon front puis sur ma joue et enfin le petit ruisseau descendait dans mon cou. Cela avait bien faillis m'assommer. C'était Jennala qui me soignait j'avoue que ça ne me déplaisait pas. Sans l'alcool ça aurait été encore mieux. Christopher était sur un autre fauteuil à coter et avait toujours le sourire. Il s'écrira pour la troisième fois :
« Ouah ! Tu les as bien massacré ces imbéciles ! »
« Christopher, Shane aurait pu se faire encore plus mal que ça. »
Christopher avait accepté sans aucun problème Jenn et cette dernière avait déjà sympathisé. Son assurance était montée d'un cran et elle était devenue amie avec la copine de Christopher par la même occasion. Je grommelais pour la troisième fois également :
« C'était un coup lâche. Je lui tournai le dos. »
Effectivement je les avais tous massacrer bon sans exagérer quand même seulement à la fin alors que je partais de ma scène de carnage Louis m'avait lancé je ne sais quel truc en métal en pleine tête. Je regardai à nouveau le visage de Jenn concentrait sur sa tâche, dans ses yeux brillaient la même flamme douce et déterminé. A une dizaine de centimètre près de mon visage ses cheveux encadraient ce dernier. Elle du s'apercevoir du poids de mon regard, car elle s'arrêta à ce moment-là. Elle tenait toujours ma joue dans sa main droite pour éviter que je bouge ce qui était très dur. Enfin elle sourit retirant doucement sa main. Par réflexe je l'attrapai puis rougissant nous restâmes planter là relié par un regard et par ma main qui tenait la sienne. Ce fut Christopher qui rompit le silence. Il toussa bruyamment et ne pu s'empêcher de dire :
« Bon je vous laisse les tourtereaux ne vous occupez pas de moi. »
Je lâchais la main de Jenn attrapant un cousin et l'envoyant sur Christopher. En pleine tête. Il éclata de rire et sortit de la maison après un dernier au revoir.

Désoooler du retard. Pour la peiine vous avez le droit à deux chapitres X)
Bourré de faute cette fois.
Certaiine corrigé par Ophé heureusement qu'elle est là *se pend*
Chapiitre court, mais c'est la première histoire que je vais jusqu'à la fin, donc j'évite de perdre de l'inspiration.


-VI-
Shane.

J'eus un sourire moqueur quand nous passâmes devant les gars que j'avais massacrés le lendemain. En réponse, ils me lancèrent un regard de vengeance. Cela ne m'inquiétait guère. Passant ma main dans mes cheveux je rejoignais Jenn et un autre copain. Maxime. Garçon plutôt petit il était blond et ses yeux étaient d'un bleu pétillant. Tout d'abord, je ne remarquais pas le regard qu'il offrait à Jennala. Il faut dire que je n'y faisais pas particulièrement attention. J'ouvris la porte de la cantine. Tout de suite je repérais Christopher et sa petite amie Ambre à la troisième table du fond avec également deux ou trois autres personnes que je connaissais, mais sans plus. Je regardais le menu. Salade, Pâtes et boulettes de viandes et enfin un produit laitier et un fruit. Beurk, je regardais avec dégoût le plat qui ce trouvait maintenant sur mon plateau. Ce n'était guère appétissant. Jenn devait penser exactement la même chose vu le regard qu'elle posa sur son plateau. Malheureusement, je me retrouvai très vite hors de la conversation. Ambre et Maxime ne parlaient qu'à Jenn et les autres discutaient entre eux. Parfois Christopher essayait de me mêler à la conversation mais j'avoue que je n'avais pas le coeur. Ma fourchette plantée dans une boulette je n'avais pas encore touché à mon plateau. J'observais Jenn. Elle discutait le sourire aux lèvres un sourire que je ne lui connaissais pas. C'est là que je découvris avec horreur le regard de Maxime, un regard complètement amoureux et dragueur. La jalousie me prit très vite. Un rictus de haine déforma mon visage. Chritopher le remarqua peu de temps après. Il murmura :
« T'aime vraiment cette fille toi... »
Je l'entendis à peine. Maxime était un copain proche et je ne supportais pas qu'il s'intéresse à la fille pour qui je craquais. Il fit quelque chose qu'il n'aurait jamais du faire, la fourchette de Jenn tomba dans un bruit métallique sur le sol, Maxime la ramassa une seconde avant elle et de sa main droit il caressa doucement sa joue. Elle n'eut pas le temps de réagir. Déjà j'étais levé et je poussais violemment au sol Maxime. Je lui crachais avec haine toute amitié envolée :
« NE LA TOUCHE PAS ! »
Il se leva brusquement, la colère ce lisait dans ses prunelles claires. Il avait été surpris puis tout à coup il comprit. Il comprit, que j'aimais cette fille. Que Jenn était entré en moi bien plus profondément que personne ne l'avait été. Brandissant son poing je n'eus cette fois pas le temps de l'éviter. Il m'écorcha le nez, puis dans un mouvement rapide je lui tordis violemment le bras, un rictus de haine déformant mon visage. Prêt à nous battre, je sentis quelqu'un me tirer en arrière. Christopher lui tenait Maxime. Là, je sentis la parfums sucrés et glacé de Jenn. Elle me tenait fermement par la taille, collé contre moi. De moitié je me détendis. Elle attrapa ma main et sans un regard me tira hors de la cantine. Un silence c'était installé dans le réfectoire. Le nez en sang je la suivis sans faire d'histoire la colère plussent toujours en moi. Enfin elle me cria :
« Mais qu'est-ce qui t'a pris Shane ! »
Je crachai un peu de sang blesser qu'elle me parle telle qu'elle. Puis lui répondant sur le même ton je lui répondais :
« Il t'a caressé la joue !
-Et alors !
-Il...il...il cherche à te charmait.
-Ce n'était pas une raison ! Tu n'es pas mon père à ce que je sache ! »
Quand quelque chose vous écoeures qu'on vous a blessés au plus profond de votre coeur. Qu'on a atteint une chose qu'on croyait insoupçonné. Vous sentez la souffrance de ces paroles. Vous les sentez dans toutes les fibres de votre corps. Derrière vos yeux les larmes veulent sortir. Mais elles ne peuvent sortir. Elles ne le doivent pas. Pas devant celui qui vous a si bien blessé. Le poignard doit rester coincé à l'intérieur de votre coeur. Résister à cette tentation de lui répondre. De lui faire bien plus mal. De le détester à jamais. Car vous l'aimez...Rester impassible. Si difficile. Vous faites comme si vous lui avez pardonné. Vous ne répondez pas vous n'argumentez pas. Mais vous n'acceptez pas non plus. Ce qu'il vous a dit vous ne pouvez le supporter plus longtemps. Cette fois la tentation est trop forte je lui crache :
« Tu ne connais pas ton père ! »
Je regrette tout de suite ces paroles. Je vois les larmes coulaient doucement des yeux violets de Jennala. Je fais un pas, elle recule. Les mots ne veulent guère sortir de ma bouche. Ce mot qui pourrait arranger les choses... La gorge serrée, la souffrance s'affiche sur mon visage voyant la tristesse qui l'a ronge depuis que je l'ai rencontré. Elle me regarde. Un sourire sonnant atrocement faux s'affiche sur son visage. Elle murmure d'une voix étranglée me caressant la joue :
« Tu as raison...Et je n'ai pas ma place ici... »
La gorge serrés le visage noyé par les larmes, elle court. Je reste immobile tétanisé. Je suis un idiot. La main toujours tendue, je laisse une unique larme coulait de mes yeux. Le nez toujours en sang, je baisse les yeux. Derrière moi Chritopher approche. Il a entendu la fin de la conversation. Il me crie :
« Qu'est-ce que tu peux être con parfois Shane ! Tu aimes cette fille oui ou non !
-Oui... »
Réponse catégorique. Réponse emplis de souffrance et de détresse. Réponse qui sombre dans ma gorge. Il me secoue violemment, je cligne des yeux plusieurs fois :
« ESPECE DE CRETIN TU VAS LA RATRAPER TOUT DE SUITE ALORS ! »
Je ferme les yeux et quand je les ouvre, je sais à nouveau où aller. Je sais à nouveau où est le sentier. Je me dégage, hochant à peine la tête. Prenant mon élan puis après une bouffé d'air je cours. Je cours...Pour elle...Dévalant les escaliers, je dépasse le CPE qui m'interpelle en criant. Je l'entends à peine, ouvrant à la volet la porte, je cours à toute allure, sortant du lycée. Le proviseur hurle mon nom derrière moi. Je m'en contre fiche. Tout ce qui compte c'est de la retrouver. Mais où est elle ? Je prends la première rue qui me vient à l'esprit. Vers la place où nous nous sommes rencontrés.


-VII-
JENNALA

Il avait été si près, mais pourtant si loin... Shane... Ne vois tu pas que l'amour que tu me portes engendre la folie, puis la souffrance et enfin la tristesse... Quand tu m'as caressé la joue de ta main si douce sur ma peau, j'ai cru que j'avais ma place sur cette terre...Oui je l'ai crus...En quelques paroles tu as brisés mes espoirs et mon coeur. Je te demandais une seule chose. Que tu me comprennes...Juste une fois...
Compréhensif. Ce mot il ne le connaît guère assez. Ce mot que j'ai toujours souhaité qu'il comprenne. Ce mot qui se lisait dans mes yeux comme un besoin et une prière. Un soupir sort de ma gorge. Doucement une à une les larmes coulent sur mes joues empourpraient par la rage et la détresse. Le coeur serré j'ai crié. J'ai essayé. Essayé en vain. Dans mes yeux on lisait en moi comme dans un livre ouvert. De la confiance je lui en avais toujours demandé. Il fallait qu'il patiente... Me jetant mes belles paroles, jouant avec mes sentiments et mon coeur. Très vite la colère est montée en moi. Tremblante de rage et de souffrance j'ai essayé. Essayer en vain de lui expliquer. Les derniers mots qui blessent. Les dernières paroles qui s'enfoncent en moi comme de poignards. Je m'enfuis...M'enfuir ce mot me révulse, mais il est le seul échappatoire à la douleur qui devient très vite insupportable. M'évader. M'échapper. Je descends les escaliers aussi vite que je le peu. Dépassant le Conseiller Principal d'Education puis le Principal. Les larmes coulent sur mes joues de porcelaines. Alors que je cours, une bride souvenirs revient...Ceux qui m'ont déposé sur terre. La rage me prend, je me retourne dans une impasse constatant avec souffrance qu'ils se tiennent devant moi. Un rictus haineux déforme leur visage. Le plus grand parler alors :
« Tu te souviens de nous Jennala. »
J'hoche la tête. Très vite je recule, la peur se déverse en moi. Je vais avoir mal encore plus mal...De la main du plus grand une lumière noire et diffuse sort de sa paume.
Ils sont deux. L'un grand et chauve aux yeux aussi noirs que la nuit le visage cireux et l'autre petit aux cheveux noirs et sale. Le plus petit murmure :
« Nous allons finir le travail que nous avions commencé »
C'est la dernière parole que j'entends....La souffrance devient très vite insupportable...
Vous tombez à genoux. Recroquevillé à l'intérieur de vous-même, personne ne vous écoute. Tout le monde vous parle. Personne ne se rend compte à tel point vous souffrez. Coincé dans votre corps. Coincé dans votre vie. Les larmes coulent toujours sur votre visage déchiré. Vous luttez en vain pour vous défendre. Et finalement vous tombez dans la plus grande descente. Une descente vers les ténèbres. Une descente où vous savez que plus jamais vous ne reverrez la lumière. Mais vous descendez sans pouvoir vous arrêter. Enfin vous arrivez à bout. La souffrance est bien là, mais elle n'est qu'un écho. Vous devriez être heureux. Mais dès que vous ouvrez les yeux, vous êtes aveugle dans les ténèbres. La peur vous ronge et un cri unique vous échappe. C'est dans cette rage que vous vous rendez compte que la lumière a toujours une chance. Un seul son sort de votre bouche. Ce nom celui qui compte le plus pour vous.
C'est celui que je murmure dans le noir :
« Shane... »