> Poèmes

Détresse.
La détresse est sans rancœur,
Elle hante mes nuits,
Elle s’infiltre dans mon cœur,
Salit ma vie.
Je ne peut me défendre,
Elle est imbattable,
Je sens mon cœur se fendre,
Je suis impardonnable.
Au fur et à mesure,
Je ne peut plus me défendre,
Je ne maîtrise plus mon usure,
Mon cœur redevient cendre.

Printemps
Les arbres fleurissent,
Les paysans se réjousisent,
Le soleil brille,
Les cigales entament de joyeuses trilles.
Mais moi je pleure,
Elle ne bercera plus mon coeur,
Ce qu'elle fait plus que ma mère,
Mieux que mon père.
Je devrait attendre un an entier,
Sans pouvoir regarder
Son duvet blanc s'étalant à l'horizon,
Alimenté par des flocons.
Neige, je ne t'oublirais pas,
Tu me manquera.

Combat.
Le vent souffle, glaçant mon coeur,
La neige tombe, figeant mes peurs.
Ma lame danse, créant la mort,
Le soleil étincelle, la parant d'or.
Le sang coule, tachant le sol,
Ma main faiblit, devenant molle.
Je m'écroule,
L'obscurité pointe, tout devient noir.

Elle t'en veux.
Alors que toujours, mon défunt cœur saigne,
Ta joie est une symphonie digne d’une sirène.
Ma confiance, à jamais tu as brisé,
Si un jour quelqu’un la méritait,
Pourrais-je la lui accorder,
Après tout ce que tu m’a fait ?

Au loin le glas sonne dans le froid du soir,
Faute de blanc la mariée était en noir.
Dans la brume de la détresse,
Je ne ressent pas l’allégresse,
Que devrait procurer cette fête.
Vous n’êtes donc point Roméo et Juliette ?
Pourquoi l’as-tu quittée ?
Il te restait une tâche à t’acquitter !

Pourquoi as-tu lâché ton ancre ?
Elle ressemble une droguée en manque !
Mais la vois-tu larmoyer ?
Tu n’es plus là pour la choyer !
Tu as laissé de côté son amour,
Te pardonnera-t-elle un jour ?

Si elle est devenue ainsi,
Tu sais que c’est par ton idiotie !
C’est n’est plus qu’une âme peine,
Elle erre telle une ombre malsaine.

Mesure combien elle t’en veux,
Par la faute de ce faible aveu !
Sa rage est humaine,
Mais vois jusqu’où elle l’emmène !

Son cœur est devenu noir,
En tout elle a cessé de croire.
Vois-tu ce pont sur la Loire ?
Elle l’enjambera ce soir.

Amitiés brisées.
Vois-tu ce que je suis devenue ?
J'èrre dans la ville de mon âme,
Marchant à l'aveuglette dans ces sombres rues.
Ma haineuse détresse, je la crie, la clame.

Les mots dépassent mon esprit,
Franchissant mes lèvres avec une verve brûtale.
Mes yeux me brûlent avec sournoiserie.
Je tombe dans l'abîme totale.

Alors que tour à tour, toutes me dédaignent,
Je fond en larmes chaudes et sâlées.
Mes dernirèes amitiés s'éteignes,
Je me retourne, totalement déprimée.

Dis moi que cela ne se peut pas,
J'ai peur que tu m'oublie,
Dis moi que tu me sourieras,
Notre amitié ne peut attrapper cette maladie !


Une brume moqueuse,
Sur mon cœur s’abat.
S’élève une plainte affreuse,
Tandis qu’au loin sonne le glas.

Il parle de norte amitié,
Cela fais saigner mon coeur brisé,
Il raconte que les pertes sont à déplorer,
Et moi je sens mon âme éclater.