Visite inattendu. [Sanglante]

Beaucoup la croient libre. Encore plus libre que les Quatre. Mais l’était t’elle vraiment ?
Elle n’avait aucune règle à respectait si ce n’est son honneur.
Aucune règle ? L’affirmait serait un mensonge. Sans aucune règle la foret serait tombait. Sans aucune règle aucun clan, aucune troupe n’aurait été formée.
Mais pas dessus tout, affirmait que la guérisseuse solitaire était libre,était une grave erreur.

Elle était tout, sauf Libre. D’apparence, son pelage d’un noir de jais ébouriffait par le vent, sa finesse son oreille droite déchiquetée et surtout, ses yeux d’un bleu océan qui lisent en vous comme si vous étiez transparent. Cette carrure, inspire le respect. Elle était de la Famille.
Elle était un membre de la Famille. Etoile de sanglante était la griffe et la force. Etoile des mers était l’ouie et la sagesse. Astrale elle, était les yeux et le respect. A elle trois, elles étaient l’harmonie.
La guérisseuse était connue.. Elle avait aidé, soigner, protéger mais surtout défendus. Tout ça elle l’avait fait pour les autres. Le seul bonheur qu’elle avait eu. On le lui avait enlevé. Depuis ce jour, où ils étaient, elle s’était jurée de faire tout pour les autres. Même si elle devait s’oublier pour réussir.
Voilà pourquoi elle n’était pas libre.

En ce moment même, elle marchait vers l’entré du clan du vent. Un solitaire ne si serrait jamais risqué. Mais pas elle. Elle s’arrêta devant l’entrer, attendant patiemment que quelqu’un vienne la trouver. Ce fut rapide, son odeur n’était pas inconnue. On y trouvait l’odeur de la liberté, l’odeur des clans, l’odeur des solitaires. Mais surtout trois odeurs étais le plus distincte, Celle de la rivière, du vent, et de l’ombre.
Son regard se posa sur le guerrier.
« Je dois parler à Etoile sanglante. »
Il hocha la tête.
L’état de la meneuse était parvenu à l’oreille de la chatte couleur de jais. Elle avait sus, que Pluie était venus au clan du vent et que Epine était partit. Elle avait su que sa nièce avait sombré, seule. Tout ça elle l’avait su. Et enfin elle se décidait à intervenir. En tant qu’amie. Et en tant que membre de La Famille. Elle fit un bref signe de tête à la lieutenante. Puis son regard s’adoucit et elle fit signe à Pluie et Ivoire. Et enfin elle s’arrêta depuis l’entré de la tanière de la meneuse du clan du vent.
« Etoile sanglante… »

# Tant de gens la croient libre. Tant de gens qui se trompent. Tant de gens qui rêvent d'être Chef. Tant de gens qui ne savent ce que c'est. Tant de gens qui pense que c'est facile. Tant de gens qui se trompent tant. Mener un Clan.. La pire des entraves. Mener un Clan.. La pire des tortures. Mener un Clan.. La pire sensation qu'il existe.

Un bruissement à l'entrée de sa tanière. Il y aurait une lune, la femelle aurait bondit sur ses pattes et demandé d'une voix forte l'identité de l'opportun. Il y a une lune. Alors qu'Astrale l'apellait, elle se recroquevilla encore sur elle-même. Si c'était possible. Ce n'était pas une Chef que l'on voyait ici.

C'était le cadavre d'un coeur.

L'image de Patte d'Epines s'imposa à elle. Pourquoi ?! Pourquoi devait-elle revivre ça ?! Jadis, son apprenti avait été enlevé par Tempête de Flammes. Pendant une lune et demi, la grande meneuse noire s'était terrée dans sa tanière. Comme aujourd'hui. La douleur fendait une nouvelle fois son coeur. Telle qu'elle avait l'impression de mourrir. Comme si des griffes avaient percés son coeur. Comme si on lui avait enlevé tout ce qu'elle avait, pour ne garder que la douleur. Comme si on avait décidé de la faire agoniser.

Elle agonisait. Depuis qu'il avait disparu. Depuis que, peu à peu, son Clan avait cessé de croire en elle. Depuis qu'elle n'était plus rien. Depuis que Nuage Mystérieux s'était plaint. Depuis que Patte d'Epines. Sur qui rejetter la faute ? Sur Patte d'Epines ou Nuage Mystérieux ? Sur Patte d'Ivoire ou Patte de Pluie ?

L'Epine, qui avaient insulté un apprenti. Le Mystère, qui n'avait pas su sortir du cercle vicieux de la haine. L'Ivoire, qui n'avait su réfréner l'Epine. La Pluie, qui avait brisé le coeur de son frère sans hésitation. La Sanglante, qui avait donné raison à son petit-fils. Alors qu'il avait faux. Tout cela n'était que sa faute. Elle n'aurait jamais du le laisser faire. Quelle imbécile. Quelle honte pour le Clan et la Famille. Elle ne méritait que la mort.

Elle était désespérante. Rien qu'au physique. Ses poils noirs, d'ordinaire lustrés mais ébouriffés, étaient sales et rendus dur par la crasse. Dépression. Son regard, autrefois flamboyant de force et de fougue, avait perdu toute lueur. Son corps, jadis élancé et imposant, était désormais fragile et famélique. Elle avait étendu ses pattes maigres devant elle, posé sa tête dessus et s'était allongé à même le sol, cotnre le mur.

Soupir résigné. Qui sort de la gorge de la guérisseuse. Elle entre alors, posant son regard océan sur la silhouette repliait sur elle-même. Sur cette chef ayant perdu sa flamme. Ayant perdu son âme. Cette chef recroquevillé sur elle-même.

Les silhouettes autrefois semblables n’ont plus grand-chose en commun en cet instant. Le pelage de la meneuse, d’un noir de jais, sale et emmêlait. Sa silhouette autrefois fine et musclé était devenu maigre et son regard flamboyant c’était éteint. L’autre, elle, son pelage était noir comme Sanglante, propre et ébouriffé avec le vent. Son oreille déchiquetée avait marqué ses traits à jamais. Seul souvenir du jour où elle avait tout perdu.
Excepté son cœur.
Son cœur enfermé à doubles tours. Enfermé et brisé. Les morceaux ne c’étaient pas recollé. La clé elle l’avait perdu, perdu dans un océan de souffrance. Son regard lui était fait de douceur et d’amour. L’amour d’une sœur, la douceur d’une mère. L’amitié d’une amie.Elle s’approcha de la noire, plantant son regard dans celui désespéré de l’autre.Astrale lécha la front de la chef et murmura d’une voix douce et teinté de tristesse.

« Tu t’enfonces mon amie. Tu sombres…Garde espoir… »

Seule parole que la guérisseuse arrive à sortir. Elle soupire et transperce la meneuse de son regard azur recherchant un espoir. Recherchant une braise capable de rallumer son regard.
En vain ; ce qu’elle cherche, elle ne le trouve pas. Où du moins elle a peur de croire à ce qu'elle trouve dans ce regard éteint...

# Elle écouta les paroles de la noire, ravivant une mince flamme dans son regard. Une flamme qui hurlait sa détresse. Son poil se hérissa légèrement, ses griffes jaillirent, purs réflexes, quand son amie lui parla. Cela raviva des souvenirs dans la tête de la noire. Une grande femelle noire, qui ne supportait pas l'immobilité. Une chatonne,
capable de tuer sans aucun remords. Une chatte qui n'avait pas hésité à tuer sa meilleure amie pour prendre le pouvoir. Etait-ce vraiment cette même chatte qui désormais se déchirait le coeur juste car un sale marmot avait fugué ?! Ses muscles se tendirent brbusquement, elle feula, rageuse. Mais comment avait-elle donc pu devenir ca ?! Puis elle se rapella les paroles de son amie :

« Tu t’enfonces mon amie. Tu sombres…Garde espoir… »

« - Mais comment ai-je pu en arriver là ?! »

Elle avait hurlé se relevant d'un coup de reins rageur. Son poil hérissé, une flamme flamboyante de rage,dans son regard, et ses oreilles plaquées avec fureur contre son crâne témoignait sa fureur. Un nouveau venu aurait pris ça pour de la rage vers Astrale, mais ce n'était que la colère de s'être laissée piégée par ce cercle vicieux qu'est l'amour. Elle commença à arpenter la tanière à grands pas, brûlant de prendre la tête d'une patrouille, de former des apprentis, et de retrouver Patte d'Epines. Ca allait pas se finir comme ça è___é

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