Etoile de Larme Meneuse. C'est moi qui décide.
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Fleur de Saule
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| Sujet: Re: La Guerre des Chats Sauvages Mer 17 Sep - 18:23 | |
| Chapitre n°4 Alors que le soleil levant embrasait le ciel de vives couleurs sauvages, trois félins disparurent dans un tunnel d’ajoncs, pour en ressortir quelques mètres plus loin, à proximité d’une clairière, faiblement éclairée par les minces rayons de l’astre maître. La chatte au pelage blanc, que l’aube rendait rougeoyant de mille feux, menait la troupe à un train raisonnable.
- Nous devons atteindre la Grotte Sacrée avant la nuit tombée. Le voyage sera long et pénible, mais nous ne pouvons nous permettre d’arriver en retard, ce pourquoi vous devez tenir l’allure à tout prix. Ne vous inquiétez pas, je n’en imposerai pas une trop ténue. – avait-elle prévenu, avant de s’élancer.
La boule de poil blanche et noire, nommée Nuage de Foudre ne tenait pas en place, bondissant partout. L’apprenti ne s’était encore jamais rendu Là où les chefs de Clan rencontraient les Étoiles, et cela le mettait dans un état critique. Étoile Boréale, sa mère, n’avait pas manqué de le réprimander au début du voyage, mais avait vite abandonnée, exténuée par son répondant et son manque de discipline.
Le soleil était déjà au zénith, dans un magnifique ciel bleu dégagé, brillait déjà de tout son pouvoir lorsque le groupe de félins atteignirent le terrible Chemin de Fer. Le novice s’était calmé, apeuré, alors qu’une odeur nauséabonde l’avait pris à la gorge.
- Le Chemin de Fer. Les Monstres qui y passent sont rares, mais coriaces. Suivez-moi. – expliqua la meneuse. – Et de près. – ajouta-t-elle, le regard fixant impassiblement son fils.
Elle renifla l’air, écœurée, avant de s’élancer sur le chemin. Deux interminables bouts de fer brillants le parcourait dans sa longueur. Elle galopa aussi vite qu’elle pus, talonnée par ses guerriers, avant de sauter par dessus une barrière peu haute, mais large. Une fois atterrie de l’autre côté, elle poussa un long soupir, inspecta les autres avant de rependre la route.
Plus tard, bien plus tard, alors que l’astre rouge plongeait dans l’horizon, le sol herbeux devint caillouteux et étroit. Étoile Boréale s’ébroua, ils étaient enfin arrivés. Un pic montagneux s’offrait à eux, en son milieu une ouverture béante donnant sur le néant. Après un bref regard vers le soleil couchant, la meneuse au pelage brumeux annonça qu’ils pouvaient aller chasser. Alors que les deux guerriers, rongés par la faim, s’élancèrent sans plus attendre, la chef, quant à elle, s’allongea près de la grotte sacrée, à demi somnolente.
Lorsque les deux chats revinrent, le gibier plein la gueule, les étoiles commençait à scintiller. Étoile Boréale les observa donc manger, le regard pressent. Une fois qu’ils eurent finis, elle les fit entrer dans la grotte. Nuage de Foudre y entra en second ; le froid mordant qui pénétra alors en lui jusqu’à ses os, tel la nuit la plus froide de la saison des feuilles mortes, lui laissant une fade impression d’humidité, le tétanisa. L’obscurité était telle qu’il en devenait évident que jamais la chaleur et la luminosité réconfortante du soleil n’avait jamais franchi le seuil de cet endroit. Seule l’odeur de la meneuse permettait à l’apprenti et au guerrier de se diriger. Les étroites parois se resserraient et l’inquiétude du novice grandit lorsqu’il senti les murs du bout de ses moustaches de plus en plus arc-boutées. Trépignant, il crut suffoquer mais il reçut tout à coup une grosse bouffée d’air frais ; il lui sembla revivre. Il écarquilla les yeux en détaillant l’anti-chambre dans laquelle il venait de pénétrer. Immense de plusieurs centaines de longueurs de queue et haute, en son centre, comme un chêne, elle était époustouflante. Au sommet, la pièce était trouée une forme d'ovale. Petit à petit que la lune grimpait à son zénith, elle éclairait l’anti-chambre.
Soudain, la salle s’imbiba d’une lumière froide et blanche comme la neige. La fourrure d’Étoile Boréale se nimba d’une sublime couleur argentée, tandis qu’au milieu de la pièce, une pierre jusqu’alors invisible brilla de mille feux, paraissant s’enflammer. La lumière était si dense qu’elle obligea le novice à clore ses yeux. Quand il les rouvrit, sa chef s’était couchée contre ce que l’on appelait la Pierre de Lune. Nuage de Foudre adressa un regard perdu à Cœur de Lumière, mais celui-ci faisait sa toilette. Hésitant, l’apprenti entreprit finalement de faire de même. Le temps qui s’écoula à partir de cet instant parut durer une éternité, longue et interminable. A lui qui, habituellement, était si extraverti. Puis, enfin, dans ce silence assourdissant, retentit un bruit ; Étoile Boréale sortait de son rêve avec le Clan des Étoiles. Excité, il voulut savoir ce qu’il s’était passé, mais la chef se devait de garder le silence du rituel. Dans son visage, pourtant si impassible, Nuage de Foudre crut voir danser un court moment une lueur d’inquiétude. Cette impression se confirma lorsqu’elle leur ordonna sèchement de la suivre et qu’elle s’éloigna rapidement, la démarche raide.
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