Etoile de Larme Meneuse. C'est moi qui décide.
Nombre de messages : 1323 Age : 27 PUF : Mocerino. Clan du Chat : Clan de l'Orage. Inscrit le : 19/04/2008
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| Sujet: Ouvrir les yeux. Jeu 5 Fév - 19:22 | |
| Ce midi, un adorable chien, total inconnu, m'a suivi jusqu'au collège. Depuis que je susi rentrée, je ne fais que naviguer sur le site de la SPA. Et il y a des choses qui me font si mal que j'ai décidé d'écrire. Vous confier mes sentiments, le temps de me défouler un peu. Parce que j'viens de voir la photo d'un chien avec un hameçon planté entre les babines. Pour servir d'appat aux requins. Et bah je vous le dit, ça fait mal. Bref, on y va.
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Ouvrir les yeux. Une si belle phrase. Pourtant, l'Homme semble incapable de le faire. C'est cette triste pensée qui m'atteignit quand mon regard passa sur le monde. Depuis quelques générations, que faisait l'Homme, sauf ouvrir les yeux ? Il les fermait. Il s'enfonçait et me semblait incapable de les rouvrir. Polluer la nature. Abandonner les animaux. Tuer des espèces. Quelle serait la prochaine étape ? Exterminer le monde non humain ? Tristement, la douloureuse vérité s'insinua peu à peu en moi. Cette possibilité était envisageable. L'Homme était assez fou pour se lancer dans une si sanglante quête. Ma gorge se serra. Pourquoi une telle infantilité, de la part de quelqu'un à qui l'on avant tout donné ? Pourquoi recevoir mais tout garder pour soi, au lieu de partager ? Certes, des animaux vivaient heureux, mais combient étaient abandonnés . Combient passaient plusieurs belles années, avant qu'un départ en vacances, un décès ou encore autre chose les fassent atterir dans un refuge sale où ils étaient enfermés dans des boxes intolérables ? Ils étaient tant, à donner, à aimer, et à être trahi un jour, que ce soit par la mort ou par l'amour. Les forêts se mourraient elles aussi. Les cours d'eau, pollués, contaminaient et tuaient, mais avaient-ils demandé cette malédiction ? La calotte glaciaire, au fin fond de l'arctique ou de l'antarctique, avait-elle imploré la nature de la décimer ? Non. L'Homme, et l'Homme seul, était tombé assez bas pour pourrir la terre qui l'avait accueilli, qui l'avait nourri et qui l'avait accepté sans protester. Peu à peu, la vie se dégradait. Conscient de ce qu'il se passait, l'Homme était cependant trop égoïste pour regarder et accepter. Regarder le monde qui dépérissait, et accepter que si tout cela était arrivé, c'était bel et bien de sa faute. Mais l'être humain en était incapable, trop imbu de lui même. Quelques rares écologistes avaient peu à peu vu le monde, allumant une lueur d'espoir dans la nature, qui commençait à perdre toute envie de continuer. Des architectes les avaient rejoints, créant d'élégantes batisses.
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