Saleté de lapin !

>> Le long ruban noir du chemin du tonnerre s'étendait a l'infini, sa surface rendue glaciale et dur par le froid. La neige ne semblait pas désireuse de s'aventurer sur sa surface a l'odeur diminué par le manque de chaleur, a l'instar des félins de la foret. Pourtant, on était en plein jour, et aucun monstre ne passait. D'un côté de la piste, il y avait les terres des solitaires, et des terres libres. De l'autre s'étendait ici une vaste partie du territoire du Clan de l'ombre.
C'est de ce côté que les branches remuèrent en premier. Quelques seconde, le talus s'agita, puis une forme blanche en jaillit comme une flèche. Un lapin famélique courrait de toutes ses faibles forces pour sauver sa vie. Car quelques secondes après lui surgit une tête fauve, puis un long corps musclé et élancé, qui le poursuivait toutes griffes dehors. Etoile Fauve, la meneuse du Clan de l'Ombre, savait que c'était gagné. La gibier s'immobilisa soudain en se rendant compte de son erreur : sa fuite aveugle et paniquée l'avait conduit à l'endroit le plus dangereux de la foret. La femelle derrière lui ralentit tandis qu'il se retournait, terrorisé, et elle banda ses muscles, ramassée sur elle même. Cependant, la proie surement poussée en avant par la peur, s'élança sur le ruban noir, sans prévenir, comme ça.

-Quoi ???

La meneuse n'y réfléchit pas a deux fois. L'air était silencieux, prouvant qu'aucun monstre n'arrivait. Pas question que ce lapin lui échappe, le Clan en avait besoin. Elle bondit a la suite du gibier.
La bête avait parcourut la moitié de la traversée lorsque son prédateur lui tomba dessus et l'acheva. Satisfaite, Etoile Fauve releva la tête...Pour se rendre compte du grondement qui emplissait peu à peu ses oreilles. Saisissant le lapin par la peau du coup, elle se rua en avant, pelage hérissée, et sauta vers les broussailles au moment ou le monstre passait a une moustache de sa queue. Pas de chance. Elle avait sauté au bon moment, mais pas au bon endroit. Oui. Pile dans un roncier. Jurant de tout son vocabulaire, la femelle roux brun se débattit en tentant de dégager son corps élancé de cet enchevêtrement de racines épineuses, et n'y parvint qu'au prix de nombreuses égratignures brûlantes.

-Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour son Clan...

Marmonna-t-elle pour elle même avec un regard hargneux au lapin mort. Les herbes sèches, couvertes de givre, s'agitèrent soudain derrière elle tandis que la neige crissait, présageant l'arrivée d'un félin. Le vent jouait contre Etoile Fauve, qui ne trouva rien d'autre a faire que de se ramasser sur elle même, en position de combat, et d'attendre, un grondement sourd montant de sa gorge, son échine hérissée.

Tapi dans l'ombre, la petite forme ne bougeait pas, admirant les aventures de l'agile femelle au pelage abyssin.
Elle s'acharnait sur un petit lapin. Il y avait de drole de coutumes ici. Chez lui, Nuage Ailé on se débrouillait, on tuait rarement les autres bêtes. Mais dans tout les cas, dans son clan, on se débouillait pour trouver a manger dans les poubelles, certains volaient chez les verticaux.
Raresétaiens les femelles qui chaissaient.

Le regard brun-noisette du jeune chat était désormais posé sur la plante en face de lui. Il n'en avait jamais vu avant. Elle étaient étrange, avec des petit fruits oranges, ils avaient l'air tellement bons. Les petites feuilles recouverte d'une fine couche de neige qui semblait assez lourde. Mais Nuage Ailé s'en fichait, tout ce qu'il voulait c'était croquer dans ce fruit. Gouter son jus certainement d'une onctueusité déroutante. Rien que l'odeur fruité qui s'engouffrait dans les narines du chat. Il ne pouvait plus résister, la gourmandise se frottait contre ses moustaches qui fretillaient d'exitation à l'idée de goûter à ce qui lui donnait l'impretion d'être interdis, dangeureux...
Ca devenait obsetionnelle, il louchait sur le fruit.
Quand soudain, au bord de la crise, il ouvrit la bouche, laissant libre court à ses envies. Ses dents contre le fruit, sa langue frolant sa douce peau...

Quand soudain, un grondement interompit le processus vicieux. Sortit de sa transe, le jeune chat se sentit soudain étrange, puis toute ça concience lui revenait enfin...
Que il recroisa une dernière fois son amour déchu qu'était cette obsetion . Ce fruit orange vif au reflets rouges. Il ferma les yeux.
*Non Non Non Non Nuage Ailé non ! Laisse ce légume à sa place *
Il remarqua soudain que la femelle l'avait repérée, elle le fixait sans le voir.Mais le pelage à la couleure étrange du jeune matou se fondant parfaitement avec le reste du paysage.
Nuage Ailé ayant soudain une impulsion de fuite, essaya de se lever sans succès. Il avait oublier que la neige glissait. Alors au lieux de se lever agilement et fuir comme il l'avait prévu, il se crouta royalement, pardonnez mon expretion, glissant lentement jusqu'au pattes de la meneuse.
Un petit peu ridiculisé, un regard naïf tomba en plein dans celui serieux de la chef. Ses yeux noisettes étaient si rond, il la fixait avec un air à la limite du "Adopte moi".
Il est bien évidant que Nuage Ailé ne faisait pas exprès de faire toute cette mise en scène. C'était son regard naturel, bien que peu de gens prenaient le temps de le regarder au fond.
Plus les secondes passaient plus Nuage Ailé trouvait que la chef était très belle malgrès son air serieux.

Une fois de plus, rien ne s'était passer comme prévu.

>> Etoile Fauve fixa, incrédule, le tout petit chat au museau roux glisser lentement vers elle. Il ne semblait pas vraiment contrôler sa direction, à vrai dire, et lorsqu'il s'arrêta juste devant elle, il lui lança un regard confus. Excuse ? Peur ? Curiosité ? Les yeux du jeune chat devant elle (il ne devait pas être bien vieux, vu son poil souple et soyeux, ses grands yeux et sa taille) recelaient une multitude de choses, et lui rapellait quelqu'un, aussi.
Elle cessa de gronder et se redressa pour s'assoier, visiblement, son congénère n'était pas un ennemi potentiel, aucune raison de faire le gros dos.

-Euh...Bonjour. Qui est-tu ?

Simple question de curiosité, pas de ton inquisiteur. Ce qu'Etoile Fauve voulait éviter, c'était de mettre le petit mal à l'aise, ce qui était peut-être déjà perdu d'avance, a la vision de sa grande carcasse. * Cela dit, si jamais je lui fait peur, il n'a pas vu Etoile Sanglante !*
Elle grimaça, sans rapport avec ses pensées, mais plutôt à cause d'une vilaine égratinure sur sa patte avant qui venait de se rapeller aimablement a son bon souvenir. Forcément, elle s'était appuyée dessus. La mevant a la hauteur de son visage, elle entreprit de lécher le sang qui perlait sur la plaie tout en surveillant l'autre félin d'un oeil. *Il me fait penser à...Astrale.*

Le chaton ouvrit encore plus grand ses yeux à la vue du sang. D'un simple coup d'oeil il remarqua que celle ci avait été profonde lorsqu'elle fut tranchée. Ses pupilles se rétractèrent, et son museau s'approcha lentement de la plaie ré-ouverte. Nullement mal à l'aise, il huma un instant une vieille odeur qu'il avait déjà sentit quelque jour avant. Un silence long, aucun mouvement de la par du jeune chat. Pendant quelque seconde, on aurait put croire qu'il était figer tel de la pierre. Puis brusquement il recula avant d'enfin se souvenir ou il avait sentit cette odeur. Ce mélange de sang et de grace. Cette fougue, ce charisme. C'était elle, la chatte noir qui lui avait fait cette horrible blessure dont l'odeur n'était pas complétement partie. Le chaton s'enfuis un instant, ignorant les paroles de la femelle abyssin. Un long silence se fitune nouvelle fois. Il laissait derrière lui, une odeure étrange qui ne pouvait pas être confondue. Elle était nouvelle sur ces terres alors qu'elle était bien commune à la terre des verticaux. Etrangement aucun bruit d'animaux ne se faisait entendre.

Puis soudain contre toute attente, la silouhette blanche-grise-beige resurgit quelque feuilles dans sa bouche. D'un bond il atterit agilement devant la chef qui semblait ne pas trop comprendre ce qui venait d'arriver. Son regard brun se reposa une nouvelle fois sur la plaie de la femelle. Il tresaillit de nouveau avant d'écraser les feuilles un a une laissant un jus sortir. C'était la base des guerisseur. Savoir soigner une plaie quelquonque. Bien qu'il ne sache peu de choses, Nuage Ailé avait des connaissances qu'aucun chats n'avait ici. Il avait vécu aux côtés d'une chatte tellement étrange que jamais personne ne pouvait l'imaginer. Mais fermons cette parenthèse. Il s'apprêtait à faire couler le jus sur la blessure quand bursquement, car le brusque était dans ses cordes, il se retint soudainement. Se rappelant qu'il n'était pas chez lui. Il se r'assit un instant en fixant denouveau la chef. Ses yeux encore mélangés de plusieurs sentiments.

>> Etoile Fauve observa le manège du petit chat au pelage étrange. Elle n'avait pas bougé lorsqu'il s'était approché pour examiner sa patte, pour ne pas l'effrayer. Puis, sans desserrer les dents, il était parti, pour revenir quelques secondes après avec des herbes entre les crocs. * Un guérisseur ? Tiens donc...C'est pour ça qu'il me rappelle Astrale.*
Le jeune semblait ailleurs, omnibulé par sa tâche, lorsqu'il releva subitement le museau, juste avant d'appliquer le remède, et la fixa de son regard rempli d'émotions confondues. Un question y brillait cependant. Etoile Fauve decida de l'encourager, aprés tout, ça ne pouvait pas faire de mal.

-Merci. Tu peux y aller, je ne vais pas te manger. Tu es guérisseur ? Comment tu t'appelles ?

Elle ne savait pas si c'était une bonne idée de le bombarder ainsi de questions, mais peut-être qu'elle entendrait le son de sa voix, ainsi. La meneuse donne un coup de langue sa sa fourrure ébourrifée, histoire de l'applatir un peu, tout en continuant de prêter attention au petit félin. Il lui arrivait à peine à l'épaule alors qu'elle n'était assise. Mais dans sesyeux, elle lisait une sorte de maturité destabilisante. Etrange, ce solitaire.

[excuse mon post trés court, mais je n'avais pas l'inspi là]

Elle s’ennuyait. S’ennuyait à mourir. La solitude allait finir par la rendre acariâtre. Un bref sourire amusé apparut faisant tressaillit ses fines moustaches. Acariâtre, elle ? Elle était déjà sarcastique, suicidaire et légèrement pessimiste. On rajoutait le fait qu’elle s’imposait avec une facilité déconcertante et qu’elle se mêlait de tout. Alors si en plus elle devenait acariâtre tout le monde la fuirait. Derechef, elle rit, assise à l’entrée de la grotte qui lui servait de tanière.

« Un jour, ma vielle, il va falloir aller te faire soigner. »

Voilà qu’elle parlait toute seule à présent. Levant les yeux vers le ciel un instant, elle se permit à nouveau un bref sourire. En 3 ans et bientôt six mois, elle avait appris beaucoup de chose. Et bien qu’elle n’oserait l’affirmer, elle était certainement l’une des guérisseuses les plus doué de la foret. Trois ans et demi et pourtant Astrale recelait une intelligente hors du commun. D’une grande sagesse, peu de personne se risquait à la contredire. Premièrement parce qu’il était rare qu’elle se trompe. Mais aussi parce qu’ils devaient avoir trop peur qu’elle les dévore tout crus si jamais quelqu’un protestait contre son jugement. Bon elle ne mangeait pas les autres. Mais elle ne s’était jamais laissée marcher sur les pieds et personne ne se risquait à contredire les dons de cette guérisseuse solitaire. Solitaire mais pourtant elle s’entendait à merveille avec tout le monde. En fait, ses grands yeux d’un bleu si profond attiraient irrésistiblement tout le monde. Il était très difficile de résister au calme confiant qui émanait d’elle et encore plus difficile de la détester. Bon d’accord, certain n’avait pas trop de problème pour ce qui était de la détester.
Bref, l’ennui se propagea bientôt complètement dans l’esprit de la guérisseuse qu’elle se dirigea sans s’en rendre compte sur le chemin du tonnerre. Lieu qui hantait ses cauchemars depuis bien longtemps mais qu’elle avait finis par oublier. De toute façon la seule place que l’amour avait créait en elle était prise par un matou roux qui avait disparu et qu’elle voulait à moitié tuer. M’enfin. Elle allait sortir des buissons, quand elle entendit les voix de deux chats. Un inconnu et la chef du clan de l’ombre Etoile fauve. La surprise peignit ses traits et figé comme une statue elle les observa sans se faire remarquer. L’inconnu était un chaton, un chaton qui brusquement éveilla quelque chose en elle. Il était orphelin sinon que ferait t’il ici. Son instinct de mère enfouit sous le poids de la mort de ses deux enfants se réveilla brusquement. Puis se fut une étrange impression. Il soigna Etoila Fauve avec brio. Un instant l’envie soudain d’avoir un jour un apprenti aussi doué que lui se forma dans son cœur. Elle secoua la tête. C’était aussi l’idée de retrouver un fils qui l’étreignait. Sans se faire remarquer, elle sortit des buissons.
Son pelage d’un noir de jais était semblable à celui d’Etoile Sanglante en plus long. Ses pattes fines et musclées étaient faite pour la nage. Son corps fin et musclé rappelé plus sa descendance au clan de l’ombre. Son oreille à moitié déchiquetée, souvenirs cuisants de plusieurs batailles dont une contre la meneuse du clan du vent. Sur son ventre une fine cicatrice à peine visible était aussi présente. Sans son regard d’un bleu si intense, elle aurait fait peur. Ce bleu rappelait étrange Pelage des mers sœur de Etoile de Granit. Son allure rappelait le chef du clan de la rivière et bien sur le rapprochement qui la liait à ce clan. Son regard farouche et confiant était un doux mélange entre rivière et ombre. Son père ayant été chef du clan de l’ombre il y a bien longtemps et sa mère ayant appartenu au clan de la rivière. Elle sourit à la chef avec avoir doucement incliné la tête et posa ensuite son regard d’un bleu couleur océan sur le jeune chat.

« Intéressant. »

Son regard s'illumina en entendant l'aprouvement de la chef. Ce qui était magiquement étrange avec Nuage Ailé c'est qu'il entend que ce qu'il veut entendre. Il ignora une fois de plus la question de la meneuse. Il pressa alors doucement les feuilles sur la plaie. Le jus coula, se répendant dans les profondeurs de la blessure. S'il le chaton croyais ses calculs, le picottement devrais arriver maintenant. C'était Asu qui lui avait appris cela. Après le soin de quelque chose, le picottement arrivait exactement 3 secondes après l'infiltration de la patte ou du jus. Alors Nuage Ailé brandit la feuille et la plaqua sur la plaie histoire de ne pas la laisser en contact de l'air et réduire ces effets. Finalement il recula avec une certaine fierté avant d'enfin réaliser au regard de la chef qu'elle avait poser une question. Finalement, sa voix assez grave (bien qu'encore un peu aïgue pour son âge). Il fini par déclarer d'un ton plutôt posé, assez étrange.
- Je suis Nuage Ailé
Il la fixa un instant. Quand soudain une nouvelle odeure se frotta contre ses moustaches.

Une odeur douce mais qui inspirait un certain respect. Le tout mélanger aux odeurs fleurissantes des plantes et des mixitures diverses et variées. La têt du chat au plage étrange fit volte face dans la dirrection d'un buisson. Ses yeux bruns étaientposés fixement à un endroit précis. Là où une lueur bleue luisait dans l'ombre. Azurée, elle semblait se cacher et observer attentivement tous ce qui se assait. En fait il se trouvait qu cette lueur était en fait l'éclat de yeux (rononcer d'yeux *paf*) appartenant visiblement à un chat. Nuage Ailé commença à se rapprocher, laissant une fois de plus la chef sans de vraies réponses.
Les muscles du chatons se tendaient lentement au fur et a mesure qu'il avançait à un rythme identique. Ses pupilles se dilatèrent comme obseder par ce chat caché derrière un buisson - dont le nom lui était inconnu - qui était recouvert d'une fine couche de neige . Contre toute attente, il ne bondit pas sur sa cible comme un sauvage non civilisé. Mais à la place, sa voix sombre fit, non intimidée :
- Peu importe qui tu es sors de là.... Et si tu peux me dire pourquoi tu empeste la grane de pavot ce serais encore mieux !
Suite à sa blagounette qu'un congénère guérisseur devrait bien prendre. Dans le cas contraire, la chaton se ferait effrité sur place.

Un luxe qu'il ne pouvait pas se permettre.

>> La femelle grimaça l'égèrement lorsque le jus coula dans la blessure. En tant que meneuse, et donc guerrière aguérrie, elle était capable de supporter sans sourciller qu'on lui inflige de graves blessures, mais ce genre de picotements, elle trouvait ça plus que déplaisant. Son congénère semblait tout de même connaître son affaire, car il pressa la feuille sur la blessure sans qu'elle lui dise quoi que ce soit. Puis, comme si il se rendait enfin compte qu'elle le questionnait depuis le début, il leva les yeux et répondit simplement par son nom.
*Nuage Ailé...ça ne me dit rien...étrange.*
Un léger bruissement lui fit lever les oreilles tandis que Nuage Ailé se retournait brusquement. Etoile Fauve leva le museau et huma l'air pour découvrir une présence qu'elle conaissait. Cette odeur...ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas senti mais elle ne mit pas longtemps a la reconnaître. Le chaton au pelage étrange s'était plaqué au sol et fixait les yeux bleus qui transperçaient les feuillages, face à eux. Une magnifique femelle au pelage de Jais sortit des buissons et lui adressa un sourire.

-Bonjour, Astrale.

Etoile Fauve renvoya son sourire a la guérisseuse dont l'attention était focalisée sur le jeune.

-Tu connais Nuage Ailé ?

Un grand rire s’échappa de sa gorge. Ses grands yeux azurs brillaient d’ironie devant la position et les paroles de Nuage Ailé. Elle se contenta de répondre par une autre question :

« Et toi dit moi….Nuage Ailé c’est ça ? Je pourrais te demander qu’est ce que tu fiches ici, qui es tu, d’où viens-tu. Mais comme je suis polie et que j’ai des principes je vais me contenter de te complimenter. Tu soignes bien. »

Enfin, elle se tourna ensuite vers la chef avec un sourire malicieux. Elle s’assit et enroula sa queue autour de ses pattes. Madame n’en faisait qu’à sa tête. Posé les questions de cette façon, n’était pas la meilleure manière d’avoir des réponses quand on la connaissait. Etant donné qu’il fallait qu’elle soit décidée à faire part des réponses en question. N’importe qui aurait levé les yeux vers le ciel avec exaspération devant l’humour de cette guérisseuse qui avait une grande réputation. Car évidemment quand quelqu’un faisait part de sa rencontre avec la guérisseuse solitaire, il se taisait sur le fait que madame aimait beaucoup faire charrier les autres. Certainement pour se venger du premier imbécile qui avait légèrement oublié de le dire. Mais enfin. Même en la connaissant, chacun l’aimait à sa manière. Elle était d’une générosité sans limite, son humour et son écoute en réconfortait plus d’un. Elle se décida enfin à répondre à la chef qu’elle n’avait pas vu depuis la dernière assemblé qui c’était pour ainsi dire guère bien passé. Etant donné qu’il avait fallu que sa nièce se montre en public avec son bien aimé. Ce qui avait provoqué quelques conflits niveau rivière et vent. Et oui parce qu’il avait fallu que les enfants de deux chefs qui se détestent, tombent amoureux. Elle sourit rien qu’en y pensant. C’était bien fait pour eux pour une fois.

« Non je ne connais pas ce jeune chat mais j’espère un jour le connaître, heiin Nuage Ailé. Comment va le clan de l’ombre ? »

>> Etoile Fauve hocha la tête. Elle n'était pas vraiment étonné que ce chat attise la curiosité d'Astrale. Déjà que elle, sans être guérisseuse, était intriguée par cet étrange félin blanc, alors pour la guérisseuse solitaire, qui connaissait presque tout le monde, Nuage Ailé devait représenter un énorme point d'interrogation ! Le caractère de pnctuation en question en avait terminé avec sa patte et elle la secoua légèrement avant de s'appuyer un peu dessus, histoire de voir si elle devait rentrer au camp avec la démarche d'un blaireau boiteux ou avec la dignité d'un chef. D'accord, la dignité d'un chef boiteux. Elle prit le temps de se lever pour étirer ses muscles ankylosés, puis se rassit en secouant sa fourrure.

-Le Clan de l'Omre a du mal avec la saison des neiges, comme chaque tribu, je pense. Les proies se cachent du froid, et on a eu de la neige, encore une fois. Mais le moral des chats remonte, le printemps arrive bientôt. On a une nouvelle portée aussi. Coeur Tacheté a eu ses petits. Patte Brune et Patte de Minuit.

Elle marqua une pause en songeant aux deux adorables bouilles des jeunes chats, biens différentes du visage sérieux de Nuage Ailé. Puis sont regard de Jade rencontra les yeux bleus d'Astrale et elle sourit. Au moins, les solitaires ne posaient pas de problèmes, c'était un bon point. Il étaient pour la plupart gentils et ne se ballaidaient pas trop dans leur térritoire.

-Comment s'est passé la saison des neiges pour toi, Astrale ? Les temps n'ont pas été trop durs ? Et toi, Nuage Ailé, depuis quand est-tu dans nos terres ?

Elle était toujours curieuse de savoir comment les solitaires voyaient l'hiver. Pas la chaleur des autres guerriers la nuit, obligé de chasser tout le temps pour se nourrir...La vie de Clan convenait trop à Etoile Fauve pour qu'elle puisse imaginer ça.

Le Petit Chat assez dodut ne comprennait pas grand chose au language de ses interlocutrices. Ces femelles chassaient? Nuage Ailé avait reprit un air interrogateur. Il s'assit machinalement et reflechit un instant. Une réponse. Il devait trouver une réponse plausible. Le "Je suis arrivé ce matin d'une région à une bonne centaine de queue de là" ne marcherais certainement pas. Il devait mentir. Sur ses origines, son père tueur a gage, sa mère qui l'avait pourssivie au bout du monde -en espèrant qu'elle ne le trouve pas ici ou elle fera une crise de nerf. En effet, Nuage Ailé avait des origines difficiles, son père venait de la meute du sang, qui vivait dans les villes. Il était le meilleur bras droit d'Eclispe, le chef tyranique qui était ... tout petit et d'un poil de jais fais exprès pour l'espionnage. Quand à sa mère elle était simplement une des 7 femelles qu'avait pour l'instant son père dans sa liste "de petite copine laissée avec un/plusieurs enfant(s)". Enfin jusqu'à dernière nouvelle, son père n'avait pas encore trouvé une nouvelle petite-amie. Asu ,une petite minette au pelage blanc parsméne de tache noir, avait fait toute son éducation. Celle ressemblait à un lapin. Mais il se rappelera de son dernier jour à la maison des bipèdes toute sa vie. Le jour ou il avait apprit que Asu avait été sauvée par des verticaux et ils l'avaient nourris avec du lait artificiel. Alors que celle ci aurait du mourir. C'est ce jour qu'il vait comprit pourquoi cette chatte était la seul qui ne sautait pas bien, qui avait une démarche étrange, qui ne se mefiait pas des verticaux et que ces habitudes pouvaient parraitre grossières. Il sortit de sa rêverie quand il se rendit compte que les deux chattes aux pelages bien différents attendaient une réponse.
- Je viens de loin, expliqua-t-il inscoussiant dans les contrée ou les verticaux font leurs lois et que nous vivons dans leurs petites plaines personnelles bordées de buissons. Il existe trois tribus là bas, la meute du sang, le clan du soleil et le regroupement des vagabonds renegats. Bien sûr, bon nombre de chats errants y vivent mais généralement,ils ne survivent pas longtemps. De là ou je viens, nous avons des marchés avec les verticaux. Ils nous dédomages de leurs croquettes et ne nous font pas de mal, en échange nous gardin leurs terres des autres chats.
Le jeune chat s'arrêta un instant pour les laisser digérer ce qu'il venait de dire. Ses yeux bruns se posaient sur toute les fleurs qu'il voyait. Tout était différent ici. Aucune surface de sol dure. Tout était bon pour ses coussinets, la terre s'étendaitpartout recouverte d'une pelouse parfois très haute, aussi haute qu'un chat. Il y avait des arbres partout. Topaze aurait étéi contente elle qui grinpait sur les étendues de tuiles au dessus des Tanières des bêtes bipèdes. Il posa son regard dans celui d'Astrale. Celle ci semblait surprise. Oh non, un autre cbat était il déjà passé par là ? Si c'était le cas, ils devineraient qu'il était le déçendant d'un tueur et d'une renégat. Il serait alors peu estimé dans cette forêt et il devrait rebrousser chemin , expliquer trant bien que mal les raisons de sa disparition au camps. Il allait se prendre des heures de surveillances par Panoko et finirait sa vie sous le comandement de Mina qui lui ferait subir toute sorte d'insultes. Il était rudement mieux de mourir ici. C'est alors que Nuage Ailé , dit Heiti sur les terres des verticaux, pria mentalement pour que ces personnes n'aient jamais entendus parler des détails du lieux d'ou il venait.

[J'attends Astrale]