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 Entretien Psychologique

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Astrale

Astrale


Féminin
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PUF : Va me chercher et reviiens quand t'a trouvé x)
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CV.
Nom du Chat 1 :: Astrale, je te dérange ?
Nom du Chat 2 :: Lune de miel, va voir ailleur si j'y suis
Nom du Chat 3 :: Patte de pluie, fréro j'ai pas peur des feuilles mortes tu saiis.

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MessageSujet: Entretien Psychologique   Entretien Psychologique Icon_minitimeMar 7 Avr - 21:27

Alors c'est un passage d'une histoire de présentation pour un forum Harry Potter.
Leath se prononce Leithe *Wiii je l'ai inventé*






    « Je suppose que vous connaissez la raison de votre présence ici ? »

    Ce n'est pas ainsi qu'il faut aborder une fillette qui vient de fêter ses onze ans. La salle était sombre, le papier peint blanc accentué la peur qui émanait de cette pièce. Une gamine était assise sur la chaise en bois d'acajou et fixait d'un air de défi, l'homme qui voulait lui faire cracher ses problèmes sur un bout de papier.

    « Je suppose, Murmura t'elle d'une voix glaciale, que vous venez juste d'être embauché. Bien rasé, nouveaux habits... La sueur perle sur votre front et vous ne savez que faire devant cette gamine qui vous glace le sang. Si elle ne vous raconte pas ses problèmes, Aaron Wells vous réduira à l'état de cadavre, comme tout vos prédécesseurs. Quelle panique, quand vous avez su que la gamine en question sera la dernière Wells. Personne n'a réussit à lui faire cracher le morceau et vous qui venez d'être embauché, vous vous retrouvez avec un problème de taille sur les bras. Vos Patrons doivent vous en vouloir. Dite moi, me suis-je trompée ? »
    Tétanisé, il n'ose la mettre en doute. Elle jette un vague regard, vers la porte, entendant les pas de son père qui s'éloigne progressivement. Leath a fait le coup à tout le monde. En cinq ans, elle avait dû voir une dizaine de psychologue, peut être plus. Et personne, ô grand jamais personne, n'avait eu le mérite de se vanter d'avoir fait cracher l'histoire de cette gamine sur une feuille de papier. Ses doigts fins, glissaient sur la table, dessinant des dessins inconnus. Leath décelait une capacité d'analyse hors du commun, parvenant à déstabiliser de l'amateur au professionnel. L'homme prenait soin de reporter ses observations quant à la jeune fille. Elle lui fit un sourire carnassier, découvrant ses dents blanches. Il hésitait à débuter son « interrogatoire », pris de panique devant cette princesse damnée.
    « Euh... Commençons, si vous le voulez bien... Son assurance avait laissé place à la confusion. Je ne veux pas ressembler à mes prédécesseurs. Il déglutit bruyamment. Permettez-moi de mettre cet entretien psychologique comme une scène de théâtre. Je voudrais juste... connaître votre vie. »
    Elle garda le silence. Son regard bleuté était fixé sur la table qui les séparait. Plusieures minutes passèrent sans qu'elle ne bouge. L'homme lui, montrait des signes évident de stress dû à la menace qui pesait sur ses épaules s'il ne sortait rien de la bouche de cette gamine. Enfin, elle s'intima l'ordre de relever la tête pour le fixer toujours avec cet air de défi avec un brin de supériorité.

    « Mon histoire...N'existe plus. Effacé. Effacé avec une gomme aussi grande que l'injustice de la vie. Il n'y a plus que le futur et ... Le présent. Vous me demandez mon histoire ? Comment la raconteriez vous à mon père ? Aucune poésie ne sortira de vos lèvres, aucun sentiment ne s'échappera pas de vos mots. Seul un diagnostic des plus faux sera laissé entrevoir. Alors, pourquoi ? Pourquoi vous raconterais-je quelque chose qui n'existe plus ? Et que vous comptez rabaisser à un simple triomphe d'avoir réussit à me faire parler. Mon histoire est un chant, un chant qui ne se narre pas, mais qui se vie. Ai-je, une seule bonne raison de vous le donner si ce n'est pour empêcher mon père de massacrer votre prétendue vie qui ne vaut pas mieux que toutes les autres ? »

    Sa voix dérailla vers la fin. Elle n'était pas assez bête pour la lui conter, ne souhaitant pas procurer ce plaisir acerbe aux futurs lecteurs. Mais « son histoire », sa vie, son passé, défilèrent devant ses yeux à une vitesse incomparable, l'obligeant à les clore. Elle n'avait que onze ans. À onze ans on ne devait même pas être là à se faire harceler par un psychologue qui essaye de la comprendre. Pauvre princesse. Le monde n'avait pas encore compris que ta vie était un envol et qu'il ne pouvait être ralentit. Tu es seule douce Leath. Seule et prise au piège dans le cercle infernal que son père lui avait imposer. Leath pleurait, sous le regard ahuri de l'autre abrutit. Elle pleurait silencieusement, ses mains cachant son visage. Des mèches de cheveux venaient se lotir dans le creux de son cou, une douleur lancinante lui transperçant la poitrine l'obligeait à se courber en avant. Personne, ô grand jamais personne, ne lui avait quémandé son histoire d'une manière si polie. À croire qu'il ne fallait pas user de la gentillesse pour parvenir à ses fins... Pendant cinq ans, sa mère lui avait offert toutes les joies de l'enfance. Mais elle était morte. Emportée par la maladie sans qu'on puisse la soigner. Elle était morte en emportant avec elle, le coeur de sa petite Leath, laissant derrière elle une gamine différente à un père qui n'était pas le sien et à un frère et une soeur, qui la haïssaient. Longtemps elle lui en avait voulu.
    Sa douce maman partit, envolé. Elle était toute seule et plus personne ne pouvait la protéger contre la perfidie cruelle de ses aînés. Elle n'avait pas pleuré, trop occupé à haïr la seule personne qui comptait à ses yeux. Trop occupé construire un mur autour de sa personnalité étonnante. Et puis, elle avait déposé une rose blanche, sur la tombe d'Euterpea. Et là, elle avait compris, que ce n'était pas de la faute de sa mère. Qu'à présent, elle devait vivre sa vie seule, sans la douce protection que recherche les jeunes enfants. Quand elle était rentrée, tard dans la nuit sans avoir prévenu qui que ce soit, ce fut une gifle qui l'attendit. Son père, les larmes aux yeux, hurlait sur elle, ne se rendant pas compte que la gamine ne l'écoutait pas. Son regard était vide, vide de toute vie et seul un désir faisait flamber une petite flamme. La haine. La vengeance. Longtemps elle avait souhait mourir, pour abréger ses souffrances. Mais on ne demande pas à son coeur d'arrêter de battre, on ne peut pas mourir en retenant sa respiration, on ne peut sauter d'un immeuble en regardant le sol. Du moins pas pour Leath. Douce princesse, tu avais compris à dix ans que Aaron Wells n'était pas ton père. Tu avais trouvé des lettres. Des lettres d'amours échangeaient avec passion.
    Voilà ce qui anéantit le coeur de la douce princesse damnée. La vérité. Une vérité injuste et cruelle. Une vérité qui la brisa complètement. Elle avait tout perdu. Son frère et sa soeur, eux, ne cessaient de ricaner d'elle. Elle n'était pas de leur famille. Elle était une étrangère. Et jamais ils ne l'accepteraient en tant que soeur.
    Il lui demandait son histoire ? Elle n'avait plus d'histoire.
    Leath rouvrit les yeux. Elle se leva et plaça son visage à quelque centimètre du médicomage.

    « Tu veux un peu de satin ? »

    Le ton sadique, glacé, fou qu'elle employait le prit aux tripes. Il l'imita dans son geste et quitta la pièce, le bloc-notes vierge. Tant pis pour sa carrière. Tant pis pour le sort qui l'attendait si Aaron Wells le retrouvait. Il préférait endurer tout ça plutôt que de rester une seconde plus avec cette gamine. Leath éclata d'un rire dément qui cachait bien ses sentiments. Elle avait mal, si mal. Trop de sentiments se bousculaient sous son crane. La douleur lancinante était revenu, la forçant à nouveau à se plier en deux de peur de vomir son petit déjeuner.


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