Comment prendre le temps d'être faible ... loin des autres

Le crépuscule pointait à peine sur la route dangereuse quand la monstre passa. Il roulait extrêmement vite et il laissait derrière lui, un gaz à l'odeur épouvantable.
Quand il passa, la petite ne tressaillit presque pas malgré sa taille énorme et son bruit assourdissant.
La petite silhouette blanche marchait lentement, laissant ses pattes valser à chaque fois qu'elle avançait.
Elle avait l'impression que cela faisait 20 lunes qu'elle attendait d'être apprentie. Alors qu'en faite, il n'y en avait que 6 petites car dans quelques jours, elle et son frères auront l'âge de devenir apprentis. Elle était impatiente... mais pas tellement que ça finalement.
La petite était magnifique, comme à son habitude. Son poil était soyeux et brillant, éblouissant le soleil lui même. Elle avait un regard revolver bleu-vert, impossible à casser. Chaque sentiment qui le traversait était introuvable, sauf quand la femelle le voulait bien. Mais cette fois,sa fierté et son physique étaient les cadets de ses soucis. Elle était en froid avec son frère. Celui qui était la prunelle de ses yeux. Elle ne l'avait jamais traité comme inférieure, et avait toujours fait attention de ne pas l'offusquer. Cependant, elle lui avait fait quelque chose, mais elle avait beau se remuer les méninges, rien ne lui venait à l'esprit. Et l'affection soudaine du chaton pour leur cousine commençait à agacer serieusement la petite chatte blanche. Elle ne comprenait pas.
La petite s'était éclipsée une trentaine de minutes après son intervenions pendant la discutions entre Patte d'Epines et Patte des Bois. Là ou tout avait commencé. Son frère la haïssait-t-elle réellement ? Elle se sentait misérable. Enfin, la conception de misérable pour Patte d'Ivoire et légèrement différente que pour la notre. Enfin, ça ne change rien au problème : Pourquoi leur cousine plutôt qu'elle ? Il voulait la remplacer désormais ?
Franchement, cette râleuse n'avait rien d'extraordinaire.
Et pendant que Patte d'Ivoire s'énervait toute seule sur le cas désespéré de son frère, elle ne se rendit pas compte qu'elle venait de sortir des terres du Vent.
Sa première réaction , elle hausse les épaules et fit demi tour. Son père n'allait pas la tuer pour être sortie une demi seconde des terres !
Le seul problème c'est qu'elle ne s'était pas "éloignée" du territoire. Elle était très très éloignée oui !
Elle espérait qu'elle n'avait pas franchit limite Ombre/Terre Neutre sinon elle était dans la mouise jusqu'au coup. La magnifique petite se mit à courir en direction de l'endroit où elle venait. Mais elle sentit une odeur forte qui la rattrapait. N'étant pas la meilleur en chasse et autre technique de combat, elle n'arriva pas vraiment à trouver d'où exactement venait l'odeur.
La panique ne l'envahit pas, mais une certaine appréhension, si elle tombait sur la mauvaise personne au mauvais moment avec une mauvaise idée en tête ?
La petite eut un sourire fade. Encore des mots de gamins : mauvais, méchant, gentil, bon, cool, trop bien.
Encore, Patte d'Ivoire réussi à s'énerver elle même en pensant à ces mots qui la rendaient par la fait qu'elle les entendait une centaine de fois par jour. Elle tendit l'oreille, aucun bruit. Son potentiel agresseur était-il porté disparu ? Ou était-il une grosse mauviette ? Si elle devait mourir se soir, il fallait que ce soit de préférence du travail bien fait, avec un message pour son frère très gentil pour je cite " te remercier pour tout ce que tu as fais et n'oublie pas, NOTRE COUSINE NE SERA PAS MA REMPLAÇANTE".
Elle doutait que ça marcherait, mais au moins, elle aurait essayer.
Soudain, elle sentit le chat juste derrière elle, son souffle régulier lui glaça le sang. Il était chaud.
Quand elle se retourna, elle blemit de surprise.
Ce chat là ?

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