ASRALE c'est pour toi !!!Ben à ton avis ? LA DEMANDE, BON SANG !

Brume Légère vit son chef repartir dans sa Tanière. Cette fois, il fallait qu'elle lui demande. Elle se posta près de l'entrée et annonça à son chef sa présence. Elle entra. Il ne fallait pas qu'elle fasse croire à son chef qu'elle avait peur de lui. Sinon, il le prendrait pour une mauviette et n'accepterait pas...

- Je... Je voudrais accéder au rang de Guérisseuse... Si il vous plait...

Elle avait tellement peur qu'il lui dise non ! Elle aurait honte et pleurerait pendant des jours. Elle n'oserait pas se montrer et... Elle arrêta de penser à ça et attendit avec espoir. Elle crut un instant qu'il allait lui dire que ce n'était pas le moment... Évidement. Le seul instant où elle osait lui parler, c'était le mauvais. C'était vraiment... Trop idiot. Combien de fois s'était-elle répété qu'elle n'avait aucune chance ? Qu'elle ne savait rien faire ? Des millions. Une douce chaleur en volopa son corps, semblable que celle qu'elle avait ressentit dans la champ. Elle se calma.
La Guerrière attendit impatiemment une réponse de son chef.

Le matou fut prit d'une vague de fatigue pas possible. Son regard croisa celui de la jeune guerrière. Il la fixa un instant.
Elle était terrorisée et le chef l'avait parfaitement senti. Si il s'énervait elle allait se sentir très mal à l'aise. Le chef allait soupirer, mais il savait qu'elle prendrait ça personnellement. Car il n'avait rien contre la personne, mais il était juste trop épuiser pour répondre à la femelle.
Il s'assit en asseyant d'être le moins imposant possible. Le chef ne le laissa pas paraitre mais il était amusé de rendre la pauvre jeune chatte aussi mal à l'aise. Au moins il était respecté et c'était le principal.
Son pelage était poussiéreux, misérable, mais son regard brillait d'une lueur qui lui rendait sa dignité. Il eut un petit sourire, un sourire qui c'était fait tellement rare depuis des lunes.
- C'est d'accord, mais passe voir Astrale pour qu'elle t'explique quelque petits trucs, et il faudra que tu fasses un voyage à la Pierre de Lune.
Il s'étira fébrilement, puis ses yeux émeraudes se plongèrent une nouvelle fois dans ceux de Brume Légère. La voix du chef était un peu moins dure que d'habitude. Elle reste aussi mysterieus car aucun sentiments ne provennait de celle ci. Même si son visage se décrispait de jour en jour, sa voix restait elle de marbre.
Il lui sourit une dernière fois puis se releva en entreprit de faire demi tour, en ne partant tout de même pas trop vite au cas ou la femelle aurait encore un quelque chose à lui dire.
Le soleil se couchait entre les arbres. La nuit allait remplacer la nuit et la patrouille allait rentrer sous peu. Il devrait encore prendre leurs rapport avant d'aller se coucher ... Et zut, il irait se coucher de toute manière. Le rapport pouvait attendre. Enfin si il y avait tout le clan du Vent devant la frontière, il sera réveillé pour être informé.
Le matou eut une pensé pour sa fille qui s'était eclipser après leur entrevue. Elle devait être partie le voir. Le matou espèrait pour elle qu'il ne lui arrive rien de grave, sinon lui et le crétin de fils d'Etoile Sanglante ne s'en remettrait pas aussi. Les enfants seraient alors sous la dépendance totale des dans grands parents (ou grandes tantes). Et Patte d'Ivoire et Patte d'Epines deviendront des chats stupides et arrogants...
Enfin si ce n'était pas déjà fait.

[pas trop d'inspi m'enfin]

Brume Légère crut qu'elle allait s'évanouir. Il lui avait dit oui ! Son veux le plus cher se réalisait ! Elle craignit de n'être en train de rêver mais, dans un rêve, on ne sent pas le souffle du vent sur son pelage, ni les odeurs de chats, ni la chaleur bienfaisantes des certitudes. Son chef se releva lentement.

-Attendez ! Merci.

Ses yeux brillaient tellement elle était heureuse. Elle avait une dette infinie envers le matou. Il lui avait permis de continuer sur la route, de ne pas perdre courage. De se rendre utile. De tout. Des détails mais qui comptaient tellement pour elle. Il lui avait offert disons... Une raison. De vivre. D'aider. De ne pas se laisser abattre. Il l'avait empêchée de moisir dans la tristesse.C'était vraiment un bon chef. Il aurait pus lui dire qu'elle n'était pas assez entrainée, qu'elle était trop peureuse. Mai non. Elle lui en était vraiment très reconnaissante. Elle suivit son chef dehors et courut voir Astrale, comme lui avait conseillé son merveilleux chef. Elle arriva devant le Guérisseuse et lui demanda de l'aider. Fébrile, elle attendit. Elle se remémora quelques remèdes qu'elle connaissait :
-Graines de Pavot pour la douleur
-Racine de Glouteron pour les morsures de rats
-Toile d'araignée pour empêcher que la plaie ne se rouvre et que la blessure saigne etc...

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