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Adieu, LGDCat Life.
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| | | Non mais dis moi vraiment, à quoi l'on ressemble après toutes ces années à vivre ensemble ? |  |
| | | Auteur | Message |
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Etoile de Larme
Meneuse.
C'est moi qui décide.
Nombre de messages : 1323
Age : 26
PUF : Mocerino.
Clan du Chat : Clan de l'Orage.
Inscrit le : 19/04/2008
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Nom du Chat 1 :: Etoile de Larme.
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Nom du Chat 3 :: Inexistant.
| Sujet: Non mais dis moi vraiment, à quoi l'on ressemble après toutes ces années à vivre ensemble ?  Mer 30 Sep - 11:14 | |
| « Non mais dis moi vraiment, à quoi l’on ressemble après toutes ces années à vivre ensemble ? »
Da Silva – L’indécision. Ploc. Ploc. Le ciel pleurait. Ses larmes, diamants liquides, inondait la terre. Pour la première fois depuis son accession au rang de Chef, Etoile de Larme chassait. La boue maculait son pelage, la rendant méconnaissable. Le saphir de ses prunelles détaillait le moindre mouvement, ses oreilles se tournaient vers tous les craquements qu’elle entendait. Ses pattes jadis immaculées se succédaient sur la terre humide, glauque, elle frémissait quand une ombre passait devant elle. Etoile de Larme finit par s’arrêter. Elle avait honte. Honte d’elle-même. Honte d’être incapable de parcourir son territoire sans frémir, de peur que le Clan des Etoiles n’abatte sur elle un arbre. Comme un chêne. La femelle détailla lentement autour d’elle. Lorsqu’elle avisa le tronc imposant, près duquel elle avait fait la « rencontre » de Nuage de Loup. Elle retint un rire amer. Et dire qu’elle l’aimait, alors que lui, il la haïssais ! C’était bien là l’ironie du sort, la vengeance du Clan des Etoiles pour avoir séduit puis tué Etoile Dansante. Et elle restait ainsi, plongée dans ses pensées monocordes, debout, aussi fragile qu’un brin d’herbe. La pluie continuait d’humidifier son pelage neigeux, si bien entretenu. Ses yeux bleus et ternes étaient perdus dans le vague. Mais qui était-elle pour oser se prétendre Chef, et être incapable de quadriller son territoire sans trembler, sans faire autre chose que penser, se lamenter sur son passé !? Etait-elle donc incapable de vivre du présent, de recommencer à chasser, de se montrer utile !?
Au prix d’un violent effort de volonté, elle sortit de sa léthargie, claquant furieusement de la queue. Sa gorge se serra. Elle était minable. Si elle ne parvenait même pas à chasser, chasser !, elle ne méritait pas d’être Chef. Arrête, Larme, tu t’es quand même occupée des expéditions et des patrouilles, ce matin.. lui murmurait une petite voix, au fond de son tortueux esprit. Et elle mourrait d’envie de lui répondre d’aller se faire voir. Qu’elle ne comptait pas rester plus longtemps inactive, qu’elle ne garderait pas cette sulfureuse réputation. Elle se remit à marcher. Sauta sur le tronc du Chêne Abattu, sans lui accorder un regard. Elle ne devait plus se laisser distraire. Elle était une meneuse. Lançant un regard circulaire autour d’elle, elle finit par apercevoir un lapin, qui la fit bondir au sol. Elle s’aplatit dans les herbes boueuses, se traîna jusqu’au rongeur, sur lequel elle sauta dans une tornade de boue et d’herbes. Apparemment, le manque d’entraînement n’était pas une bonne chose pour la meneuse blanche, car presqu’immédiatement, elle dû se mettre à courir après le lapin pour garder un semblant d’honneur. Merde, un vulgaire lièvre lui échappait .___. ? La honte. Furieuse, elle finit par s’essouffler, tandis que le petit rongeur détalait de toutes la vitesse des ses pattes. Bon. Ici, elle avait réussi a faire fuir toutes les proies. A part les bestioles sourdes ou suicidaires.
« Non mais dis moi, c’est à ça qu’on ressemble ? Tu me lâches, comme ça, après toutes ces années ensemble ? Tu ne vas pas m’aider à retrouver l’estime des miens ? Tu vas me laisser tomber comme une pauvre merde, sous prétexte que je n’ai pas chassé depuis .. depuis plusieurs lunes .. ? »
Petit monologue avec son corps, murmuré d’une voix rageuse. Elle avait de plus en plus honte. Elle était donc incapable de se rendre utile ? Pas question qu’elle abdique ainsi. Elle devait réussir. Ce n’était pas une envie, c’était un devoir, une nécessité. Un besoin vital. Si elle ne parvenait pas à se rendre utile, elle pouvait dire au revoir à la vie. Croc de Loup serait là pour la lui retirer. Etrangement, elle se surprit à découvrir quelque chose d’autre que de l’amour en pensant à lui. Cela lui fit peur. Mêlé au sentiment le plus doux, le plus tendre, elle trouvait de la haine. Pour l’avoir menacée, pour l’avoir humiliée. Pour lui avoir fait mal. Elle se mordit la lèvre. Elle n’avait pas le droit de penser cela de Croc de Loup. Elle n’avait pas le droit de le haïr, de le détester. Je l’aime, tu te souviens ? Je suis folle de lui, il m’a sauvée, tu te souviens !? JE L’AIME, MERDE, TU TE RAPPELLES, CLAN DES ETOILES !? Elle ferma les yeux, à s’en fendre les paupières. Puis elle les rouvrit, s’aplatit au sol et se mit en chasse. L’odeur d’un rongeur parvint à ses narines. Il ne put éviter la comète blanche qui fonçait vers lui, désireuse d’évacuer toute sa rage, sa frustration. Lorsqu’elle se releva, elle tenait un mulot dans sa bouche, qu’elle enterra rapidement. Elle recommença à traquer, après avoir senti le sang brûlant du petit rongeur dans sa bouche. Etoile de Larme chassa un moment ainsi, évacuant ses sentiments néfastes en plongeant ses crocs dans les corps chauds de ses proies. Lorsqu’elle se sentit enfin plus sereine, elle avait attrapé quatre ou cinq rongeurs, qu’elle enterra. Elle avait enfin l’impression d’être utile. Certes, elle avait beau avoir raté quatre proies sur neuf, certes, elle avait passé plusieurs lunes à ne rien foutre, pour le dire franchement. Mais elle se sentait renaître, elle se devinait l’œil vif, frémissante comme lorsqu’elle chassait, apprentie. Elle ne put s’empêcher d’envoyer au Chêne Abattu un sourire triomphant. Puis elle éclata de rire.
« Mon dieu, Larme, tu es en train de te foutre d’un arbre ! D'un aaarbre ! »
Mort de rire, c’est trop marrant. N’empêche que la petite boule de poil se roulait par terre, maculant encore plus son pelage de boue. Elle finit par se relever, haletante. Son masque semblait se fendre comme une fleur qui s’éclot, pour citer Homère. Elle se sentait vivante. Heureuse et épanouit. Aussi, lorsqu’elle entendit un miaulement derrière elle, elle se tourna calmement vers la personne qui arrivait, ses prunelles de saphir brillant d’excitation et agitant les moustaches avec joie. Etoile de Larme observa l’autre qui arrivait, et profitant de la distance, elle se passa quelques coups de langues sur le poitrail. Quand il fut arrivé, elle lui offrit un bref sourire, puis le salua. Oui, elle se sentait bel et bien heureuse.
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| | | | Écorce de Chêne
Guérisseur.
Je saurai t'aider.
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| | Sujet: Re: Non mais dis moi vraiment, à quoi l'on ressemble après toutes ces années à vivre ensemble ? Lun 14 Déc - 20:37 | |
| [je peux répondre ? ^^] À ça, je ne sais pas. Demande à l'arbre, puisqu'il est ton ami
» Larme de Cristal était partie chasser très tôt dans la matinée, ne sachant pas quoi faire. La pluie tombait fortement, n'épargnant aucune parcelle du territoire boueux qui était celui du Clan de l'Orage. Elle avait déjà attrapé plusieurs proies, et si d'autre auraient put être satisfaits, elle ne l'était pas. Disons, ça n'était pas vraiment question de satisfaction ou de non-satisfaction, mais plutôt ... De l'ennui. Oui, c'était ça, de l'ennui. Quand elle vit n lapin passer devant elle, elle luis sauta dessus avec souplesse, puis fit un geste lent de sa patte libre pour l'achever. Du dégoût. Envers elle-même. Mais y'en a marre 'elle soit toujours déprimée ! allez-vous dire. Oui, c'est vrai. Alors, voyons commenta animer la chose ... Elle courait, cherchant quelque autre proie passant par là, quand elle entendit des bruits. Comme une voix rageuse, transportée à travers la forêt par les goutes de pluies, fidèles messagères. Qi pouvaient, par ailleurs, se révéler très infidèles. La siamoise se dirigeait vers le bruit, et arriva devant un arbre déraciné. Elle grimpa dans l'un des grands centenaires qui avaient survécus à l'incendie, qui étendait ses ramures majestueuse à travers le ciel, comme tentant de protéger le sol des larmes du ciel, qui transmettait son chagrin à toute la terre. En-dessous d'elle, elle pouvait voir très distinctement sa meneuse, cette dernière jurant contre ... Un arbre. La Guerrière en aurait sourit. La meneuse continua.« Mon dieu, Larme, tu es en train de te foutre d’un arbre ! D'un aaarbre ! » » Puis la meneuse éclata d'un rire qui sonnait comme le carillon d'un clochette. Ou plutôt comme le bruit de deux morceaux de cristal pur qu'on frappe, mais où ressent quand même nettement la douceur avec laquelle le geste est fait, de peur que la pierre si précieuse ne se brise. La Guerrière laissa apparaître un sourire éclatant sur son visage : ce rire magnifique lui faisait penser à celui de sa mère, lors des partie de jeux qu'elle livrait avec elle. Elle descendit de son perchoir et rejoignit la femelle blanche. Celle-ci s'était léché le pelage, et souriait. Elle avait l'air de bien s'amuser. -Bonjour, Étoile de Larme. Tu as l'aire de bien t'amuser. Comment vas-tu aujourd'hui ? » » Elle pencha la tête sur le côté et attendit la réponse de la blanche, ce sourire au lèvres, ce sourire si beau qu'on ne voyait malheureusement presque jamais. Ce sourire si tendre, si doux. Ce sourire si accueillant. D'ailleurs, quand on y prêtait attention, on remarquait que la Guerrière n'était pas si banale que ça et ce sourire si affectueux l'enjolivait encore plus. Elle se fit sommairement sa toilette, et attendit. Ce sourire si beau toujours aux lèvres.
» La pluie s'apaisa, puis s'arrêta. Les nuages gris laissèrent place au soleil éclatant. Les dizaines de petites goutes d'eau qui parsemaient la fourrure du félin reflétèrent la lumière, et ses yeux d'argent faisaient de même. Là, elle était carrément magnifique. | |
| | | | | | Non mais dis moi vraiment, à quoi l'on ressemble après toutes ces années à vivre ensemble ? | |
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