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| > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie | |
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Etoile de Larme Meneuse. C'est moi qui décide.
Nombre de messages : 1323 Age : 27 PUF : Mocerino. Clan du Chat : Clan de l'Orage. Inscrit le : 19/04/2008
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| Sujet: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Mar 19 Aoû - 13:07 | |
| > C H A P I T R E . P R E M I E R
- Saut parfait de Junk, position complètement pourrie de sa cavalière. – Je lançai un regard haineux au jeune homme qui venait de parler, tandis que je me rasseyai dans ma selle. Si ma position était nulle, pourquoi n’étais-je pas tombée de Junk ? L’étalon bai brun hennit, comme pour se moquer, et je secouais la tête, agacée. Cela allait faire un trimestre que j’avais acheté Junk, ancien champion de saut d’obstacle. Enfin, que mes parents l’avaient acheté. En effet, j’avais trouvé mon petit ami, Matt, en train de filer sa cigarette à une autre fille, puis l’embrasser. Enfin, les claques que je leur avais foutues les avaient marqués, et depuis, Matt m’évitait étrangement. Enfin, suite à cette " rencontre ", j’étais tombée dans une déprime sans fond : je ne mangeais plus, ne sortais plus, ne dormais plus, ne bossais plus... Je ne faisait que chialer comme un môme et jouer à la GameBoy, des jeux bien nuls, qui me foutais encore plus en rogne quand je n’y arrivais pas, et immédiatement, j’avais maigri, pâli et était devenue l’image même de la déprimée. En bref, quand mes parents m’avaient traînée de force dans le box de Junk, au Centre Equestre de la Foudre Noire, j’avais pas arrêté de râler parce qu’ils m’avaient arrachée à mes jeux vidéos. Lorsque je l’avais vu, je n’avais pas eut le coup de foudre, mais le palmarès de l’étalon m’avait toutefois attirée. Comme je l’ai dit précédemment, c’était un champion de saut d’obstacle : il avait été qualifié pour le Championnat de France, où il était arrivée 156ème sur 200. Certes, il n’avait pas été premier, mais cela me suffisait. Enfin, heureusement que j’avais fait cinq ans d’équitation et possédai mon galop 6, tout de même : l’étalon bai était une vraie pile. Je ne vous dit pas mon effarement quand j’ai découvert que Matt avait un cheval en pension dans ce Centre Equestre, et qu’il me donnerait des cours ! J’ai failli sauter devant un tracteur qui passait mais un regard de Junk m’a figée. Il avait ce regard intense, intelligent, qui vous donne envie de l’adorer toute votre vie, de vivre votre vie en a compagnie. Vous savez, ce long regard profond, calme et froid, excité et doux à la fois. Ce regard qui vous promet que vous irez loin avec lui, qu’il vous aimera plus que personne d’autre. Enfin, vu que nous sommes en train de discuter, je vais tenter de me décrire sans être trop menteuse... Je suis une vraie bombe au charme exotique, bref, la fille que... Célia, que viens tu de dire ? Pas trop menteuse ? N’importe quoi.. En fait, je suis une fille plutôt jolie, avouons le, aux yeux d’une étrange couleur ambrée. Oui, ambrée, ne me demandez pas pourquoi, je ne peut que vous dire que je n’ai pas de lentilles colorées. Bref, j’ai la peau mâte et les cheveux longs et noirs. Etrangement, je me plais à les mécher de rouge sombre et de violet foncé. Je suis la fille de deux députés, deux gros crétins qui me chérissent trop : je croule sous leurs cadeaux ultra chers. La dernière foi, j’ai eut un portable LG secret juste parce que j’avais aidé ma mère à rédiger un discours d’une page à peine. Etant donné que j’en avais déjà trois (portables, heiin xD) je l’ai immédiatement refilé à la femme de ménage, une courageuse africaine qui n’a pas assez de fric pour se payer une télé. Bon, repartons à notre cours... Je talonnais Junk qui accéléra son galop vers l’obstacle que Matt avait posé pour les plus forts – un imposant oxer frôlant les 1 mètres 25 – et me prépara au saut, après avoir talonné une dernière fois l’étalon. Je sentit les muscles de ses épaules se contracter, son puissant arrière train donner une impulsion qui nous envoya de l’autre côté de l’obstacle avant que je ne m’aperçoive du saut. Les antérieurs puissants se tendirent, les postérieurs se fléchirent, puis il prit le galop tandis que, grisée, je fixai l’endroit où je voulais aller. Au petit galop, Junk se dirigea vers la file de chevaux dont les cavaliers me regardaient, mon air assuré et ravi, on ne peut plus insolent. Je lançai un regard moqueur à Matt qui, ébahi, tremblait de rage. Au loin, une église sonna 16 heures. Le cours s’arrêtait, après deux heures de saut. Alors que la plupart de cavaliers descendaient immédiatement de cheval, les rentraient au box et se cassaient chez eux, moi, je restai en selle. Matt, pour me faire chier, comme habituellement, laissa la barrière grande ouverte. Je me penchai, comme au polo, pour fermer la barrière, puis me redressai. Je laissai Junk prendre le petit galop, puis le fit passer au trot. Il avait assez travaillé comme ça. Alors qu’il accélérait, je tirai sur les rêne, le faisant repasser au pas. Il lâcha un hennissement de protestation, mais je me contentai de lui faire effectuer un tour de carrière complet. En m’apercevant qu’il était en sueur, je l’arrêtai et descendais de selle avec la souplesse que seules de heures à cheval pouvaient procurer. Je l’attrapai par les rênes et rouvrais la barrière. Il l’enjamba sans problème et, tandis qu’il marchait à côté de moi, je passai ma main sur son corps trempé de sueur. Je sentais ses muscles fins et puissants qui avait fait de lui un champion de saut. Un sourire tendre se dessina sur mon visage, tandis que je me serrais contre ce corps chaud qui m’avait extraite de ma détresse. Je l’aimais, et rien n’aurai jamais pu changer ça. Il était Junk, mon Junk, celui que j’aimais et adorais, avec qui je voulais passer ma vie. D’un regard, il avait réussi à me sortit de ma déprime. J’étais incapable d’imaginer ma vie sans lui. Je savais juste que si il me quittait à jamais, je ne pourrais plus vivre. Etant arrivée devant l’écurie, je l’accrochai à un anneau d’attache et le dessellai, prévoyant un long pansage.
– Célia, il nous reste combien de semaines de vacances ? – La voix de ma mère retentissait encore que je lui criai qu’il lui nous en restait deux avant la rentrée. La rentrée... Lorsque j’avais fini l’école, j’étais encore en quatrième, et dans deux semaine, je serais une troisième.. Le temps passe si vite, me dis-je. Je soupirai puis détaillai longuement ma chambre. Le murs était d’un beau vert clair, la moquette de même. Les fenêtres était immense, la chambre aussi, d’ailleurs, et j’avais une lumière très naturel, augmentée par des spots qui balançait une lueur d’après-midi ensoleillée. Niveau meuble, il y avait naturellement mon lit, un énorme deux places. Comme par hasard, il avait une couette verte clair, avec des motifs verts plus foncé. Idem pour les oreillers. Mon bureau était en bois sombre, de même que tout les meubles présents. Mon lit trônait dans un angle, mon armoire en face de lui. Au dessus de cette armoire, un tableau, peint à partir d’une photo, était accroché : il représentait un étalon bai brun, sautant un obstacle gigantesque, monté par une brune aux yeux ambrés.. Moi et Junk bien sûr ! Ma mère m’avait pris en photo à un concours, et avait demandé à un peintre de renom de reproduire l’image en plus grand. Sur mon bureau, un ordinateur portable de dernière génération était allumé, resté ouvert sur les Sims 2. Je n’eu pas envie de m’amuser avec, donc je l’éteignais et sorti de quoi dessiner. J’avais toujours ébloui mes proches de mes dessins, et il faut dire que je n’en étais pas peu fière : je dessinai bien, même très bien. Il faut dire que ça faisait cinq ans, alors que j’en avais dix, qu’un peintre était venu à l’école. Je dessinai déjà plutôt bien, et il m’avait aidée à perfectionner mes dessins. Il était resté un an, puis avait disparu. Je soupirai, repensant à cette année de rire à l’école. Enfin, ça n’a pas du bon de penser qu’au passé et, lançant un regard à mon réveil affichant vingt-deux heures, je laissai ma main tracer quelques traits, ne regardant pas ce que je faisait. Lorsque je jetait un œil au dessin, je m’aperçu que la silhouette d’un cheval apparaissait. Immédiatement, je le prenait en charge et au bout d’une heure et demi, un étalon arabe, bai brun, bref, Junk, était apparu. Je souri et rajouta une jeune fille : une demi-heure plu tard, le dessin, terminé, représentait mon étalon et moi en train de filer au galop dans un pré. Je l’accrochai au mur avant d’aller m’allonger sur mon lit. Il me suffisait d’être séparée quelques heures de Junk pour qu’il me manque, et je sentais déjà un sentiment de solitude pointer. Je fixai le plafond blanc, songeant à ce que j’allai faire le lendemain. Sûrement arriver au Centre Equestre à l’aube, passer ma journée avec Junk, le monter, et rentrer vers huit heure du soir... En bref, l’étalon que je montais depuis trois mois me ravissait chaque jour davantage. Malheureusement, mes problèmes avec Matt avaient beau être finis depuis mon arrivée au Centre Equestre, je ne lui avais pas pardonné pour autant, et le simple fait de le voir en compagnie de sa pétasse me donnait envie de chialer, et immédiatement je dévoilai un intérêt particulier pour la crinière de Junk. Il faut dire qu’elle était magnifique ! D’un noir de jais, toujours coiffée à la perfection par la maîtresse adorée de Junk, elle était shampooinée deux fois par semaine en été, une fois en hiver. Toujours démêlée¹, elle était souvent tressée en tresse ( Nan, c’pas vraii ?! ) et... Quoi, vous appelez ça faire mine d’être occupée ?! Mais... ! Comment osez vous ! Mais, dîtes moi... ça se voit vraiment ? Non, mais, voilà, j’veux être sûre que Matt s’en apercevra pas et donc... Bref, je pensais à Junk. Il était bien beau, lui, dans son box, relevant sa tête d’arabe avec noblesse, son regard intelligent fixant les personnes passant devant son box.. Enfin, je me l’imaginai ainsi, car, après avoir fini son pansage, lorsque je suis repassée devant son box, il était dans cette position, qu’elle affectionne particulièrement. Je me voyais déjà arriver au Centre, bondir hors de la limousine noire de mes parents et me diriger à grands pas vers le box de Junk. Je me voyais déjà passer ma main sur sa fine tête, lui faire un bisou sur les naseaux et le caresser longuement en entrant dans son box. Ce fut la tête pleine de ces images que je m’endormi ce soir là, sans même m’en apercevoir.
_______________________________________________________________________ ¹. Toujours démêlée, quand il ne s’est pas roulé ou que j’ai eut le courage de la démêler, oui !
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| | | Perle de Givre
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Ven 22 Aoû - 17:25 | |
| LA SUIIITTE !! Je kiif' à donf <3 | |
| | | Fleur de Saule
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Lun 25 Aoû - 13:38 | |
| » Wahh comment tu parles Phéliie 00' Et après tu rales quand je dis que je vais me niépé, rahh xD Mais c'est vrai que... <3
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| | | Perle de Givre
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Lun 25 Aoû - 14:46 | |
| Niépé c'est nul J'parle comment je veux moi | |
| | | Perle de Givre
Nombre de messages : 299 Age : 29 Inscrit le : 04/05/2008
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Lun 25 Aoû - 21:19 | |
| De mes animaux x) : elle est supra cette histoiire !!
(vous pouvez pas comprendre, j'pense pas x) ) | |
| | | Perle de Givre
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Lun 25 Aoû - 21:25 | |
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| | | Etoile de Larme Meneuse. C'est moi qui décide.
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Lun 25 Aoû - 21:28 | |
| Ophéliie.. Triple post x) La prochaine fois sera trè mauvaise pour ta carrière de modo huhu *se pend*
Bref, contente que ça plaise à MES RARES lecteurs qui sont assez sympa pour laisser un commentaire =)
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| | | Perle de Givre
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Lun 25 Aoû - 21:49 | |
| Tu me l'as autorisé.. le double post, c'est un double post | |
| | | Etoile de Larme Meneuse. C'est moi qui décide.
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Lun 25 Aoû - 21:50 | |
| Un double psot, pas un triple, et qu'une fois ( même i je ne l'ai aps dit buaha UU)
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| | | Perle de Givre
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Mar 26 Aoû - 20:47 | |
| C'était pour te faire plaisiiir | |
| | | Etoile de Larme Meneuse. C'est moi qui décide.
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Mar 26 Aoû - 20:59 | |
| Rooh c'est meugnooon <33 Arrf, l'Admine qui floode dans ses propres messages >< Plus de Flood, merci ;P
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| | | Fleur de Saule
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Jeu 28 Aoû - 9:33 | |
| » Veux la suiite, mwa ='(
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| | | Etoile de Larme Meneuse. C'est moi qui décide.
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Jeu 28 Aoû - 12:24 | |
| Ca arrive, ça arrive ^^ Enfin, ça va être compliquééé
> C H A P I T R E . D E U X
- Salut Junk ! – J’avais parlé d’une voix joyeuse, et je m’approchais du sublime étalon qu’était le mien. Il était à peine huit heures du matin, mais l’été est chaud, en Californie, et quand on a seize ans et un étalon comme Junk, le temps et les heures ne comptent plus. Je tendis le bras, pour ouvrir la porte de son box, puis me ravisai, préférant m’adosser à la porte pour détailler le haras. Lorsqu’on rentrait, on était aussitôt projeté dans une allée de box. A droite ou à gauche, on apercevait des têtes de chevaux, ou entendait des hennissements. Plus loin, il y avait le Poney Club, où étaient logés les poneys. Il y avait deux selleries pour les chevaux, aux milieu de chaque rangée de box. Mes yeux ambrés s’attardèrent un moment sur une superbe jument palomino, à l’air doux et calme : Nasuada. Mon regard se voilà de larmes en voyant Matt s’approcher d’elle, la caresser, l’aimer. Je savais que c’était sa jument, mais je l’avait déjà monté plusieurs fois, sans le lui demander. Elle était vraiment douce et je l’aimais énormément. Je soupirai puis me retournai, caressant la tête douce de Junk. Il hennit et me poussa du museau. Je souri. Il était donc jaloux ! Avec un petit rire amusé, j’ouvrai la porte et pénétrai dans le box, prenant soin de fermer derrière moi. Junk était toujours aussi beau, bien que sale, et avait un air sauvage, libre, qui en fascinait plus d’un. Sa tête arabe était magnifique, et son port de tête avait un air noble. Sous sa peau maigre, typique des arabes, on sentait les muscles puissants de ce corps, fait pour le saut. Je m’avançai vers lui, et passait mes bras autour de son encolure arquée. Il baissa la tête, et j’enfoui mon visage dans sa crinière, attendrie par cet étalon merveilleux. Lorsque j’étais triste, je n’avait jamais hésité à fuguer de chez moi et courir au Centre Equestre de la Foudre Noire. Souvent, je prenais Junk et allait faire une ballade, sur le front de mer. Les plages de Californie sont magnifique, c’est moi qui vous le dit ! Il y avait d’abord une dune, toute verte, parcourue de chemin plus ou moins marqués, et très haute. Si on la parcourais jusqu’au milieu, on arrivais à une grande plate-forme, en bois parfaitement poncé, et de laquelle on pouvait voir les villes alentours. J’aimais énormément aller ici, montée sur Junk – et oui, la plate-forme accueillait les animaux ! – et fixer l’horizon, câlinant mon étalon. Je soupirai, puis, après une dernière caresse, ressorti du box. Je m’engouffrai dans la sellerie, près du box de Junk, et sorti les clés de mon casier. Je l’ouvrai, sorti ma boîte de pansage, mon tapis et mon licol, puis fermait. Portant tout ça, je me dirigeait vers le côté où étaient posés les filets et les selle. J’attrapai mon filet, et ma selle, avant de ressortir et, croulant sous le poids, me diriger vers Junk. Une fois arrivée devant son box, je me retins de tout lâcher par terre, et les posai sur un banc, à côté de mon box. Je secouai mes bras endoloris en grognant. Trop lourd pour moi tout ça ! J’attrapai le licol et pénétrai une nouvelle fois chez Junk. Caressant la tête de mon cheval, je lui passait puis sortait du box, escortée par Junk. Je l’attachai à un anneau et commença un pansage. Attrapant le cure pied, je me postai à côté de l’antérieur de l’étalon. Je lui tapotait le haut de la jambe, puis faisait glisser ma main le long de cette dernière. Lorsqu’elle fut arrivée au niveau du sabot, Junk leva automatiquement la patte, et j’attrapai le sabot. Je n’ai jamais compris pourquoi les chevaux lèvent le sabot quand on leur fait ça. Bref, je lui curait tour à tour tous les sabots, puis le brossai, le peignais, lui faisait des pions avec sa crinière – j’avais eut cette envie – et finissait par l’harnacher. Ma selle était noire, en cuir parfaitement graissé, et avec des étriers en fer brillant. Naturellement, mon sellier bourrelier personnel avait voulu la nettoyer, mais je l’avait fait. Je n’aimais pas rejeter les tâches qui touchaient à mon étalon. Mon tapis, lui, était d’un gris un peu foncé, pas trop. Quant à mon filet, il est noir. Enfin, ça, c’est ce que j’avais pris aujourd’hui, j’avais plein d’autres équipements. Bref, je sellai Junk, lui passait son filet et lui enlevait le licol. Une fois prêt, je lui mis ses guêtres, noires elles aussi. Enfin, je rangeai mes affaires, tenant mon étalon d’une main distraite. Enfin, je n’avais pas à m’en faire : il braquait sur Nostalgie un regard empli d’amour. Nostalgie... Je lançais un œil à la petite jument noire, qui laisser planer son long regard triste sur l’allée. Depuis qu’elle avait atterrit là, je n’avais vu son propriétaire qu’une fois : il accrochais une affiche sur le panneau d’affichage du Centre, annonçant qu’il vendait sa jument. La somme était astronomique, mais Nostalgie était une bonne jument. Je l’avais monté une seule et unique fois, et ses allures parfaites m’avaient stupéfaite. Son propriétaire, que l’on appelait Mr Rodriguez, ne la montait jamais, demandant parfois à un ado du Centre de l’entraîner. Lorsque je l’avais monté, cela faisait au moins deux semaines qu’elle n’était pas sortie, et le fait qu’elle ai des allures, qu’il m’avait fallu un mois de monte avant que Junk ai les mêmes, m’a excitée. Elle sautait plus haut que lui, courait plus vite, mais était incapable de blairer le dressage. J’avais vite remarqué que mon étalon la baignait d’un tendre regard, l’aimant apparemment éperdument. Un petit rire m’échappa lorsqu’il lança un hennissement grave, avant de trotter sur quelques mètres. - C’est ça ta parade d’amour, gros balourd ? – Il me répondit par un hennissement courroucé, tandis que je passai mon pied dans l’étrier. Je sautillai sur place, puis mis mon poids dans la jambe, avant de passer mon autre jambe par dessus la croupe de mon étalon. Prenant mes rênes, je claquai la langue, puis serrai les jambes ; Junk partit au trot en direction de la carrière, tendant le cou lorsque l’on passa devant Nostalgie. Par un ‘Junk..’ menaçant, je le remis en piste. Il souffla, mais je me contentai de sourire, me penchant pour donner mon portable à Ophélie, l’une de mes meilleures amies. Illico, elle l’ouvrit, et lâcha un soupir comique. – Rooh, elle a pas de nouveau mecs dans ses contacts ! – Je lui tirai la langue, puis fit passe mon étalon au trot, sortant du Centre – la porte était devant la carrière. Immédiatement, je longeai le trottoir, puis m’engouffrai dans le parc ; une flexion de jambes et Junk partit au petit galop, avec une classe inimaginable. Je lui fis descendre le grand chemin de graviers ronds, puis arrivait près du lac. Il se cabra soudainement et je restait en selle que par mes réflexes hors du commun. Bref, je me penchais en avant, attrapant sa crinière. Et môssieur rua. Je n’eut pas le temps de me mettre en arrière, et je me retrouvai à plat ventre, le nez dans l’herbe. – Juuuunk... JE VAIS TE TUER ! ! – Je me relevais brusquement attrapant ses rênes, un grand sourire sur le visage. Il se cabra une nouvelle fois, mais je tirai sur une rêne, le retenant au sol. Bwahaha, on ne triomphera jamais sur Célia ! Je pris les rênes dans une main et commençait à marcher au côté du fier mâle brun. Au moment où j’allai passer la main dans l’eau claire, je vis une silhouette, et entendit un hennissement ; je me redressai à temps pour voir arriver Ophélie. Elle brandissait mon portable, et bondit de cheval pour me le donner : - Ta mère ! Y parait que ton frère va venir ! – Je prenais le portable, frémissante d’excitation, et avant même que ma mère n’est pu parler, la pressait par un ‘Nathaniel y viient ?!’ excité. Nathaniel... C’est mon frère, aîné d’un an. Il avait sauté une classe, passant son bac deux ans avant moi au lieu d’un seul. C’était un beau gosse, mais vraiment superbe. Plus grand que moi d’une dizaine de centimètres, il avait la peau mâte, et était musclé avec finesse. Ses cheveux, d’un châtain clair, étaient coupés courts, et ses yeux d’ambres, de même couleurs que les miens et ceux de mes parents, étaient étincelants de vivacité.- Céli.. – fit ma mère. – Uééé ? - - Ton frère vient pour se faire hospitaliser. Il est né avec une mal formation, tu ne le sais peut-être pas. C’est pour ça qu’il n’a jamais osé se baigner de jour. – J’eut un silence. Un sentiment de frustration serra ma gorge, me donnant envie de pleurer. Nathaniel m’avait toujours tout dit, pourquoi ne l’avait-il pas fait pour ça ?! Ce frère n’avait-il plus confiance en moi ?! J’eut soudain l’impression de ne pas avoir dormi depuis des jours. Les coups durs, appelles-t-on ça. Je sentit Junk tourner la tête, tandis que je laissait tomber mon portable, avant de l’écraser, écœurée. Ophélie lâcha un sifflement, puis s’accroupit près des restes du portable, avant de lâcher : - Gâcheuse va ! Tu l’aime pas ton frère ? Comment on peut ne pas aimer c’beau gosse ! - - Ophé.. Un beau gosse qui dit m’avoir dit tous ses secrets en ne m’ayant pas dit le plus important, c’est rien d’autre qu’un con. – Tandis qu’elle échangeais un regard interloqué avec Exotic, son étalon bai cerise, je sautai en selle et partis au galop vers le Centre. Cette brève course me permit de mettre au clair une seule de mes pensées : ma réaction était infantile, et je n’en avais pas honte. C’était mon style, point. Je pris les rênes d’une main pour me détacher les cheveux, les envoyant voler au vent. Lorsque j’arrivait au Centre, la directrice, propriétaire du CE, sortait de son bureau. En me voyant les joues humides, elle s’approcha, caressant l’encolure de Junk. – Ca ne va pas, Célia ? – Je lui lançais un long regard. D’environs dix-huit ans, elle était une jolie blonde aux yeux bleus foncés, du nom de Leslie. Elle n’a que deux ans de plus, songeais-je, et je fut par terre avant même de m’en rendre compte. Elle m’entraîna vers le box de Junk pour parler. Débridant l’étalon, nous échangeâmes des banalités. Lorsqu’il fut rentré dans son box, j’entrai à mon tour, bientôt suivie par Leslie. – Que s’est-il passé ? – Là, je ne put retenir mes larmes. Je me transformai en fontaine dans les bras de la propriétaire du Centre. Elle me murmura de paroles rassurantes à l’oreille, me berçant comme une sœur, tandis que Junk me témoignait son affection par un petit hennissement suivi d’un coup de tête doux. – C’est... C’est mon frère... Il m’a toujours dit tous ses secrets, lorsqu’il est tombé amoureux, lorsqu’il a eut des emmerdes, lorsqu’une fille lui a demandé de sortir avec lui, il m’a tout dit ! Il me disait que j’étais sa confidente, qu’il m’avait dit tous ses secrets, mais il me mentait, Leslie, il me mentait ! - - Nathaniel ? Calme toi, Célia, peut-être avait-il une bonne raison ? – Je me relevai, braquant mon regard baigné de larmes dans le sien, une expression mi-surprise, mi-écœurée peinte sur le visage. – Leslie, il avait une mal formation ! Et il ne m’a rien dit ! Alors qu’il ne m’avait jamais rien caché d’autre ! Je le déteste... - - Connerie. Tu aimes ton frère, ta réaction le prouve. Nathaniel a eut peur, Célia, j’en suis sûre. Il a eut peur que tu vois en lui un monstre. Que tu ne l’aime plus. Si Nathaniel ne t’aimait parce que... parce que tu as rompu avec Matt. Il ne le ferait jamais, mais bon. Bref, que ressentirais-tu ? Tu serais blessée, Célia. Il a eut peur parce qu’il t’aime. Et peut-être est-ce plus difficile ? – J’eut un silence. Junk me lança un long regard et je sentis ma gorge se serrer de frustration. Immédiatement, je me relevai et sortis en claquant la porte du box, laissant Leslie seule avec l’étalon. Elle avait raison, certes, mais je ne pu l’accepter. Marchant d’un pas énervé, je partis en courant à l’opposé de ma maison. Je me fichais d’où j’allais, ce que je voulais c’était de mettre un maximum de distance entre mon frère et moi. Je sortis mon MP4 de ma poche, me l’enfonçant sur les oreilles. Je ne me rendis compte que j’étais arrivée à la gare que lorsque j’aperçu des personnes tirant des valises. Illico, je passai ma musique sur un bon vieux Téléphone, chantonnant pour me détendre. – Tu es le long, long serpent, tortueux et vicieux, tu siffle au fond d’un monde creux qui t’empêche d’oser... Prisonnier de ce trop vieux panier, tes barreaux sont d’osier, et tu peut t’en tirer, doucement onduler... – Je fermai les yeux, songeant machinalement que ma poche me paraissait vide sans le poids de mon portable. M’asseyant sur un banc libre face à la gare, je montai le son pour ne plus entendre le blabla des retrouvailles. Tout cela m’écœurait. Ils ne se doutaient pas qui étaient la fille renfrognée avachie sur un banc, les mères murmuraient à leurs enfants de m’éviter. La niaiserie des retours, les larmes débiles des départs, je ne connaissais pas. Non, nous, c’était au revoir à la maison, puis le chauffeur emmenait le voyageur à la gare, seul. Pour les retours, il attendait simplement devant la gare. Je lançai un regard dégoûté à un jeune homme châtain. Puis je baissai les yeux pour changer de chanson. Bien vite, Basshunter retentit dans mes oreilles. Une main se posa sur mon épaule, me figeant. Je redressai lentement la tête. Et là, mon cœur se serra. Le jeune homme était châtain clair. Avait des yeux ambrés. Une peau mâte. Quelque part, une mal formation. – Célia ! Tu m’as manqué ! Mais pourquoi tu m’attends à la gare ? - - Nathaniel... Je... J’avais fini de m’occuper de Junk, et Leslie voulait le prendre pour montrer à ses élèves ce qu’était un cheval de saut. – Je n’avais eu aucun mal à débiter ce mensonge, mais je me retins de pleurer en croisant ce regard d’ambre. Sans le savoir, Nathaniel me sauva en me serrant dans ses bras. Je laissai mes larme couler silencieusement sur son épaule, faisant mine d’être émue. Je n’étais pas émue. J’était écœurée. Dégoûtée. Incapable de continuer à l’aimer comme avant. Malgré tout ce que m’avait dit Leslie, je ne l’aimais plus autant. – Alors, il va bien le Junk ? - - Ouais, j’l’ai monté tout à l’heure. Maman me téléphonais justement pour m’annoncer ton retour, mais mon portable est tombé et Junk l’a écrasé... - - Arf... Heureusement que tu en a d’autres – sourit-il. Un coup de klaxon nous fit courir vers la limousine noire garée un peu plus loin. Nathaniel tirait sa valise, je portais son sac. Nous les lançâmes dans le coffre, avant de nous engouffrer dans la voiture.[/size][/size]
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| | | Fleur de Saule
Nombre de messages : 429 Age : 29 Clan du Chat : Walt Disney :) Inscrit le : 19/04/2008
CV. Nom du Chat 1 :: Fleur de Saule Nom du Chat 2 :: Nom du Chat 3 ::
| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Mar 2 Sep - 10:48 | |
| » Je veux la suite, c'est trop bien !!! *.*
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| | | Songe Mystique Guerrier. Je suis le tout qui forme ce Clan.
Nombre de messages : 503 Age : 28 PUF : Weltinette, Welti. Clan du Chat : Clan de l'Orage. Inscrit le : 19/04/2008
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Mar 2 Sep - 10:57 | |
| Waiii moi aussi =D Roooh la copiteuse, elle s'appelle Leslie aussi | |
| | | Perle de Givre
Nombre de messages : 299 Age : 29 Inscrit le : 04/05/2008
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie Mar 2 Sep - 14:07 | |
| Tu vas mettre le passage... ? XDD Superr y'a muaaa *sbaaf* | |
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| Sujet: Re: > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie | |
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| | | | > Just for You : Tome 1 - Junk & Nostalgie | |
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