C'est sournois, les boules de mousse !

Dans ces moments là, ce n’est pas la meilleure solution se s’interposer dans une dispute. Ce n’est pas non plus la bonne solution de ne pas laissé les chatons dirent ce qu’ils pensent…Et ne pas laissé la chef réglé le problème n’est pas une bonne idée non plus. Car à ce moment là, Pluie aurait voulu que sa grand-mère la remballe. Elle aurait voulu qu’elle lui dise vraiment ce qu’elle pensait d’elle. Elle, petite chatonne complètement perdu…Elle qui avait quitté sa mère…Elle qui était partit par les insultes vers les autres. Elle qui avait tout abandonné, tout…ou très peu… Pour retrouvait quoi finalement ? Ce même sentiment d’injustice, de frustration…Mais pas de bonheur… Oh bien sur, elle avait éprouvé du bonheur à retrouvé son père, son frère et sa sœur ainsi que sa grand mère paternel…Mais elle se rendait compte au fil des jours qui passaient ; qu’une sang mêlé c’était contraire au code. Que jamais elle ne serait acceptée. Qu’une frontière c’était faite autour d’elle. Qu’un mur, bien trop grand l’avait entouré. Derrière elle il y avait un océan sombre remplis de cris et de souffrance. Devant elle, il y avait ce mur. Ce mur si grand, impossible à escalader. Impossible à détruire.
Voilà comment on se décourage. Voilà comment on s ‘effondre devant ce mur et qu’on attend la facilité…La simple facilité d’attendre la mer. D’être emporté…
Un feulement rageur sortit de la gorge de la petite.
Un feulement remplis de millier de sentiments.
Son pelage d’un magnifique gris bleuté se hérissa. Ses yeux d’un bleu océan reflétèrent la couleur du sang. Dans ce regard qu’elle lança, une colère cruelle s’était animée.
Elle n’était plus la douce pluie…Elle était Orage de pluie…
Voilà comment dans cette posture, rien ne pouvait cacher la parenté avec la chef du clan du vent. Quand Feuille s’était interposé elle s’était souvenue de ce faible souvenir…
C’était sa tante. Sa tant qu’elle ne connaissait pas. Sa tante…Pluie ne la considérait pas comme telle…
Elle recula brusquement échappant à la lèche que Feuille avait voulu lui faire. Dans ces moments là, rien n’arrête le désespoir et la colère. Elle cracha avec une haine sans faille.

« Je ne t’ai rien demandé ! RIEN ! Je dis ce que je pense et personne ne m’en empêchera ! »

Dans un coup de patte rageur elle repoussa la graine de pavot.
Ce qu’elle avait dit, du moins la fin était faux. Elle savait qu’elle ne disait pas tout le temps ce qu’elle pensait. Elle se cacher derrière son mur, qui était devenu prison et non plus abris.
Pourquoi ? Oui un simple pourquoi…Pourquoi c’était elle qui prenait tout à cet instant ? Au départ elle n’avait fait que défendre Nuage mystérieux. Au départ elle n’avait fait qu’exploser son sentiment d’injustice. Au départ, elle n’avait rien demandé…
Pluie en cet instant n’avait plus aucun soutient…En cet instant, elle était seule…Elle aurait voulu s’enfuir…S’enfuir très loin…

[Je propose qu'on attende Lisa ! x)]

[Laquelle ? x) au cas ou tu parle de moi je réponds, ça me démange. supprimez si ça gêne.]

>>Patte Vive cessa de s'emmêler les pattes avec les toiles d'araignée dés l'arrivée des guérisseuse, et assista aux disputes sans broncher, le cœur un peu serré. A part Fleur de Saule, et Nuage Mystérieux, tout les chats présents étaient de la même famille. Lui, il n'avait que sa mère, qui le délaissait de plus en plus, et il ne connaissait pas son père. Tous avaient un point commun avec un autre. La couleur des yeux, la stature puissante, le poil mi long...et lui, avec sa fourrure longue bicolore en bataille et ses yeux jaunes vifs, il se sentait étranger ici. Le seul chats a qui il ressemblait, physiquement,au camp, était Feuille, mais ils n'avaient aucun lien et ne se connaissaient pas. C'était d'ailleurs surement pour ça que lui n'avait pas eu droit a un coup de langue réconfortant avec sa graine de pavot... Il se pencha cependant et avala sa graine sans lâcher une seule parole, seul un petit signe de tête vers l'apprentie guérisseuse. Patte de Pluie se dégagea brutalement, elle, et se remit a crier. Que de cris, et de plaintes...Soudain, Patte Vive en eut assez. Sa tête commençait a tourner, ses oreilles étaient couchées en arrière a cause de tout ces hurlements...Sans la moindre politesse, sans le moindre son, il lâcha un feulement ou se mêlait colère, tristesse et indignation, et fit brusquement volte-face. Il jeta un dernier regard a Patte de Pluie (pourquoi elle, il ne savait pas, il avait juste eu envie de la regarder), et partit vers la pouponnière. Sa mère n'était plus dans le roncier, elle avait encore du partir chasser, aussi personne ne vit ses yeux brillants de larmes tandis qu'il se faufilait entre les branches épineuses.
-AÏE !-
Un estafilade apparut sur son flanc gauche, la ou la branche l'avait griffé. Cette fois, roulé en boule sur sa litière, Patte Vive se mit a pleurer pour de bon. La griffure, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Aprés tout, il n'était qu'un chaton, il avait besoin d'ouvrir les vannes de temps en temps.

[J'avais pas vu. u_u Bon, j'ai la flemme de répondre, je verrai quand ça me reviendra.]