Seul la chasse peut faire oublier la douleur...

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Un campagnol, non deux, se reposaient devant son nez. Deux campagnols si près, gras a souhait. Mais aveugle. Ils n'avaient même pas vu Eclipse de Lune arrivée, la solitaire sans peurs. Elle, elle se contentait de les regarder. Puis, quelque chose bougea et les campagnols tombèrent. Le mouvement d'Eclipse de Lune était si rapide que personne n'avait vu celle ci embrocher les campagnols d'un coup de pattes, de griffes. Ceux ci retombèrent sur le sol, le ventre déchiqueter. Ils n'avaient pas sentit la mort venir. De toute façon, la mort étaient pour eux un sentiment inconnu. Elle les surprenaient et ils mourraient sans avoir le temps de se demander se qu'il se passait. Ils étaient bête, c'était de la nouriture pour un chat, une nouriture insignifiante qui ne servait qu'a remplir le ventre d'un tueur. Un chat sauvage, solitaire. Une chatte sans peur, sanglante envers la nouriture. Malgré la phrase que nos mères nous répètent souvent, c'est avec joie que Eclipse de Lune jouait avec les campagnols, les faisaint tantôt sauter, tantôt rouler. C'était amusant et la chatte aimait cela. Elle aimait sentir ce sang qui coulait a flots, elle aimait le sentir couler sur ses pattes. Ce sentiment lui plaisait beaucoup et, si un jour on lui refusait de jouer avec la nouriture, elle tuerait celui qui lui avait dit, ancêtre ou pas, on ne pouvait lui enlever cette passion.

Cela faisait plusieurs heures que Eclipse de Lune s'amusait avec les campagnols, leurs faisant faire des loopings en tout genre. C'était très amusant, mais fatiguant. Enfin, Eclipse de Lune regarda dans les yeux d'un des campagnols. Elle y lut de la pitié. Elle ne cèdait pas a la pitié, mais elle interrompit son jeu cruel car elle avait fait. Aucun regard, remplis de pitié soit-il, ne la ferais s'arretter. C'est alors qu'elle sentit qu'on l'observait. Elle se fichait de cette personne, ce chat qui osait la regarder en cachette, elle pouvait le tuer, cela ne ferait qu'un chat de plus dans sa liste de mort, rien d'autre...

[Merde Eclipse, t'es pas sans peur !T'es pas super Cat ni Sanglante numéro 2. Et encore moins une tueuse. Ton perso était pas comme ça à la base. On te l'a répété je sais pas combien de fois ! Alors je te jure qu'on prochain truc dans ce genre,qui ressemble un peu à Super Cat ou aux choses qui sont réservés à Sanglante, Flamme, les méchants déjà fait, genre Ambre. Mais tu nous as déjà fait le coup de tes malédictions la dernière fois, alors merde. La prochaine fois c'est avertissement direct. Je viens de manquer de t'en mettre un.

-Astrale.]

Il dormait sur une branche à l'écorce lisse et douce, lorsque les cris de petits campagnols le réveillèrent. Il bailla longuement, et se leva pour s'étirer. Le ciel était clair, le soleil s'élevait lentement en disparaissant parfois derrière les rares nuages qui faisaient course vers l'ouest. Un vent léger agitait les nouvelles feuilles des arbres et les herbes ondulaient gracieusement au pied de l'arbre, créant des vagues argentées qui illustraient les mouvements de l'air.

Un mouvement dans l'herbe attira son attention. C'était de là que venaient les pitoyables cris des campagnols. Ceux-ci étaient en train de se faire torturer, inutilement, par une chatte au poitrail blanc qu'il reconnut immédiatement comme Eclipse de Lune. Une chatte assoiffée de sang, prenant plaisir à la douleur d'autrui, qu'il n'avait jamais aimée.

Enfonçant le moins possible ses griffes dans l'écorce luisante du cerisier, il descendit de l'arbre et atterrit presque en silence dans l'herbe tendre de la saison des feuilles nouvelles. Il s'écorcha un coussinet sur une pierre tranchante cachée sous le tapis vert, mais n'y prêta pas d'attention particulière : ce n'était qu'une petite égratignure, cela guérirait très vite.

Il s'avança vers Eclipse de Lune et s'assit près. elle avait tourné la tête dans sa direction. Il inclina le museau pour la saluer.

- Il fait beau aujourd'hui. La chasse a été bonne, je vois ?

Il avait dit cela d'un ton subtilement ironique, pour cacher son dégout à la vue du sang qui maculait les pattes blanches de la femelle. Un sang qui coula sur les brins d'herbe et s'étendit autour de sa patte antérieure. Il réfréna une expression de mépris et recula pour s'éloigner du lieu du meurtre des deux campagnols torturés.

Invité

['Kay ! Je savais pas j'en ai marre des gentils sur tout les forums jchui une gentille etc... Mais pas de blem je change pas la peine de me mettre un avertos pour ça ^^' Dtfaçon tout le monde peut changer alors ^^'. Zénerver pas =)]

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