"Le plaisir d'une solitude", voilà le titre que je donnerais à ce passage, un jour frais d'automne, plutôt calme en évènement. J'étais dans le bus, seule, sur mon siège, l'air pensif, le regard braqué sur la route défilante. Le ciel était d'un gris terne, transpercé par les rayons du soleil... le rendu, je le trouvai magnifique. Le chauffeur s'arrêta au deuxième arrêt, j'enfilai monotonement ma veste, pour ensuite descendre, lasse. Je m'installai sur un banc de pierre, regardant la bus s'en aller, et ceux qui avaient finis le collège à 15 heures 35 rentrer chez eux. Moi, je n'en avais pas envie, sachant que j'allais me faire chier, comme d'habitude, en commençant par un trajet d'un quart d'heure. Un vent froid soufflait, me faisant frissonner. L'envie qu'il pleuve, et de rentrer sous la pluie, était forte, et bien présente. Le cri des enfants de la primaire me parvenait, brisant le silence de la rue déserte. Le vent faisait voleter les feuilles mortes, tombées récemment des arbres. La cloche de l'église retenti, quatre coups exactement. Je levai la tête vers le ciel sombre, déçue de ne toujours pas apercevoir de gouttes y tomber. Le calme revînt lorsque les maîtres et maîtresses vînrent chercher les garnements dans la cours de l'école. Avec un soupir, je me relevai, me dirigeant vers celle-ci, observant mon ancienne primaire avant mon arrivée au collège. C'était bien, avant. Maintenant, au collège, tout avait changer. Je fermai les yeux, m'appuyant contre le grillage. Un orage sombre éclata au loin, laissant sur mon visage un sourire s'afficher. Je retournai sur le banc de pierre, sentant, à mon insue, une odeur de brûler. Je levai la tête vers la colline, sans apercevoir la moindre lueur, ni fumée. Je me levai, me diriger vers la fontaine qui se trouvait à une centaine de pas d'ici, et, petit à petit, l'odeur était plus forte, me prenant à la gorge. Pourtant, j'appréciais cette odeur, j'y trouvais quelque chose de... rassurant ? Etrange, me diriez-vous, mais je n'y pouvais rien. J'attendis un instant, sans avoir envie de faire quoi que ce soit. L'envie de rester dehors, sentir l'air frais sur moi, était présente, mais il valait mieux que je rentre chez moi, jetant mon sac sur mon lit, et comprendre que à ce moment là, le week-end était arrivé.
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Ven 26 Sep - 18:17
. En tout cas Tu écrit très bien pour quelqu'un qui est en Quatrièùe [ Encore mille escuse . ] .
